- Les travailleurs sociaux « ne doivent pas devenir des auxiliaires de police » (CNCDH) Dans un avis adopté le 18 mai, la Commission nationale consultative des droits de l’homme dénonce les risques d’atteintes aux libertés des politiques de prévention de radicalisation. Elle pointe notamment « la contamination du champ de l’action sociale par les impératifs du renseignement » et appelle les pouvoirs publics à « respecter la mission centrale des travailleurs sociaux ».
- Les attributions de la nouvelle ministre des solidarités et de la santé. Marc Fourdrignier dans son blog nous indique que le décret d’attribution de la nouvelle Ministre Agnès Buzyn a été publié le 25 Mai au journal officiel. Sont ainsi identifiées ses nombreuses attributions. Le décret précise également les compétences partagées avec les autres ministres.
- AS scolaires : intervention élargie à moyens constants. Le ministère de l’éducation a récemment redéfini, par circulaire, les missions du service social en faveur des élèves. Ce texte élargit le champ d’intervention des AS aux écoles primaires, aujourd’hui essentiellement limité aux collèges et les lycées. Ce redéploiement inquiète les syndicats et les professionnels puisqu’il s’exerce à moyens constants.
et aussi
- Marseille: Soupçon sur un faux système de pointage au SAMU Social. Le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux a annoncé qu’une enquête préliminaire a été ouverte début janvier par le parquet de Marseille pour « faux, usage de faux, recel et détournement de fonds public », avant d’ajouter « qu’il s’agissait de vérifier la réalité du service fait par les employés [du Samu Social] par rapport à leur poste et à leur rémunération ».
- Quand des pères d’enfants placés manifestent leur colère : « Jeudi dernier, les membres du collectif ZAD nos enfants Alsace Moselle ont mené une action devant la mairie de Forbach. Ils ont placé des banderoles pour exprimer leur colère. Frédéric Simon, l’ex-papa perché, est à l’origine de ce mouvement qui réunit des pères et des mères « privés de leurs enfants à cause d’un système qui devrait protéger les gosses, maintenir les liens familiaux et qui finalement, les brise ». Il en a fait la douloureuse expérience. Il n’a pas été déchu de son autorité parentale et pourrait légitimement obtenir la garde de ses trois enfants. Mais voilà, la justice et l’ASE (aide sociale à l’enfance) en ont décidé autrement »…