- Les premières recommandations du HCTS sur la transition numérique : TSA propose là son regard sur les premiers travaux du groupe de travail que j’anime au sein du HCTS : « Mettant fin à l’attentisme de ces dernières années, l’instance invite les travailleurs sociaux à prendre une part active au développement de la société numérique » précise Michel Paquet qui m’a interrogé à cette occasion. Dans un document d’une douzaine de pages de constats et de propositions encore à paraître, le haut conseil prend acte des évolutions déjà induites par le numérique dans la société et se donne pour objectif d’« aider au positionnement » des intervenants sociaux « afin qu’il utilisent de manière raisonnée et réfléchie les technologies d’information et de communication (TIC) dans leurs pratiques quotidiennes, tout en restant vigilants aux questions légales, déontologiques et éthiques ». (lire l’article de Michel Paquet pour TSA)
- L’avenir de la formation en travail social questionné par l’Ire : Lire c’est l’Interrégionale des formatrices et formateurs en travail social qui regroupe une quarantaine d’adhérents. Elle a organisé ses journées d’étude à Toulouse. « Devant une centaine de formateurs et d’étudiants, Dominique Lepage, formatrice à l’Ifrass, pose le décor : il s’agit de réfléchir « à la logique techniciste dont on veut peut-être nous faire devenir des agents » sans « être perçus comme des réacs du social ». En toile de fond : la refonte des cinq diplômes d’État de niveau III des métiers du social » …/… » Pour l’association Lire le projet politique de l’Union nationale des acteurs de formation et de recherche en intervention sociale (Unaforis) présenté le 26 juin. « porte des projets très inquiétants : on peut lire par exemple dans son étude prospective que « le modèle de l’école, comme lieu « physique » commun et unique des apprentissages a vécu » » constate Julien Parent. Afin de peser davantage dans ce rapport de force, l’Ire annonce qu’elle se réunira à la rentrée avec d’autres partenaires, dont Avenir Éducs, l’ONES et l’ANAS. (lire l’article de Lien Social)
- « C’est de l’acharnement » : sur France 2. une travailleuse handicapée dénonce la baisse de la prime d’activité pour certains invalides. La prime d’activité permettait d’offrir un complément de salaire aux personnes invalides aux revenus modestes. Mais, depuis le 1er juillet, les règles de calcul de cette prime ont changé et les 6 600 invalides qui la touchaient ont perdu en moyenne 158 euros par mois. Le gouvernement met en avant le faible nombre de personnes concernées, et assure que le projet de loi pour choisir son avenir professionnel contiendra des mesures spécifiques aux travailleurs handicapés.
et aussi
- Un « Espace Solidarité Habitat » : à Paris, 6 association dont la fondation abbé Pierre, la CGL, le Secours catholique, ont mis en place une permanence inter-associative à l’intention des personnes et des familles déboutées du Droit au Logement (DALO). «En tant qu’acteur de terrain » écrivent-elles, « nous avons constaté un nombre de plus en plus important de rejets de dossiers DALO (logement et hébergement) de la part de la Commission DALO de Paris, alors qu’une grande partie de ces situations nous semblait remplir au moins l’un des critères de la loi. La Commission DALO de Paris semble avoir mis en place une doctrine très restrictive de reconnaissance des Prioritaires DALO. Malgré les recours gracieux, il est difficile de faire reconnaître Prioritaire certaines situations ». Les recours s’organisent face à ce qui est considéré comme des excès de pouvoir de la commission DALO Paris. L’ANAS Île de France relaie un appel lancé aux personnes de la région parisienne déboutées de leurs demandes « DALO. Les personnes et familles concernées peuvent se faire connaitre en prenant contact auprès de la commission par mail à permrefusdalo@gmail.com . Elles peuvent aussi bénéficier d’un accompagnement gratuit pour engager des recours en appelant les mercredis matins de 9h00 à 13h000 au 01 77 38 88 75
Revue de presse réalisée avec le concours de Michelle Verrier Flandre