Didier Dubasque
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Les oubliés du confinement. (Hommage aux plus fragiles et à ceux qui les aident)

J’ai le plaisir de vous annoncer la parution de mon second livre intitulé « Les oubliés du confinement »  avec pour sous-titre « hommage aux plus fragiles et à ceux qui les aident ». Mon ouvrage retrace au jour le jour ce qui s’est passé pour les personnes dites vulnérabes et les travailleurs sociaux pendant le premier confinement lié à la pandémie. L’obligation de rester chez soi, mise en place le 17 mars 2020 à midi, sera levée le 11 mai. Elle aura duré 55 jours, soit 1 mois et 25 jours.

Ce livre est né pour une part grâce à vous. En effet, le blog que j’anime m’a bien aidé pour recenser toutes les initiatives prises, les décisions et les questionnements de chacun. Cet ouvrage permet de revenir sur ce moment incroyable où nos vies ont basculé dans quelque chose de nouveau, un confinement de plusieurs semaines, entre quatre murs pour certains, dans des villes et des campagnes devenues désertes et où le simple fait d’aller faire ses courses ou de prendre l’air devait être justifié.

Cette perte de liberté à l’échelle d’un pays, avec tout ce que cela a engendré, ne peut s’oublier. Certains ont perdu des proches qui sont morts dans la solitude ; d’autres ont passé cette période la boule au ventre parce qu’il leur fallait bien aller travailler pour soigner ou faire fonctionner un service essentiel à la vie quotidienne. Parmi eux, les travailleurs sociaux ont dû rester disponibles pour aider les personnes fragiles. On a très peu parlé d’eux pendant cet épisode. Ils s’en sont même plaints, car pendant que l’on applaudissait le personnel soignant, mais aussi les caissières et les éboueurs, d’autres, telles les « petites mains » du social, continuaient d’assurer leur mission d’aide et de protection auprès des « oubliés du confinement ».

Afin d’aider le lecteur et pour plus de cohérence, j’ai organisé ce « journal » du premier confinement en six thèmes alors qu’initialement tous ces sujets étaient abordés de façon simultanée. Cela aurait peut-être mieux montré la façon dont les problèmes étaient traités au jour le jour mais il est plus clair d’aborder ce sujet par thématiques. Les chapitres sont organisés selon les publics concernés avec

  • 1. Les personnes âgées, en situation de handicap et dépendantes
  • 2. Les « sans-domicile », personnes et familles précaires
  • 3. Les jeunes et la protection de l’enfance
  • 4. La vie quotidienne et la vie sociale
  • 5. Les travailleurs sociaux
  • 6. L’international

Pourquoi ce livre ?

Pour ne pas oublier. Déjà notre mémoire nous joue des tours, nous oublions vite ce à quoi nous sommes confrontés avec une tendance  à banaliser nos souvenirs ou à les amplifier. Je profite aussi de cet écrit pour saluer le travail des journalistes qui ont fait le choix de proposer à leurs rédactions des articles donnant la parole aux personnes les plus fragiles et à ceux qui les aident qu’ils soient d’ailleurs professionnels ou bénévoles. Il y a de beaux témoignages de solidarité qui nous montre que la France, ce n’est pas la peur de l’autre, l’indifférence et le repli sur soi.

Beaucoup de personnes sont citées dans cet ouvrage. Je tiens à les remercier comme aux journalistes qui m’ont donné leur accord pour que je reprenne une part de leurs propos. J’ai sans doute oublié des acteurs de la vie sociale dans ce recensement si particulier. Tous n’ont pas pu être cités, notamment toutes celles et tous ceux qui ont travaillé dans l’ombre, discrètement sans attirer la moindre lumière. C’est aussi à eux, c’est-à-dire à vous que ce livre est dédié

N’hésitez pas à acheter et à offrir ce livre qui met en valeur la solidarité et la fraternité. Ces valeurs sont portées par les travailleurs sociaux et bien au-delà par toutes les personnes pour qui l’humain est la priorité. Il est toujours nécessaire de promouvoir ces valeurs dans un monde incertain où le « chacun pour soi » semble être la règle. Je souhaite que ce livre « aide les aidants »  à lutter aussi contre toutes les formes de découragement. En effet, beaucoup ont été éprouvés par la pandémie sans éprouver la fierté du travail accompli. Et c’est bien dommage. Les métiers du social sont extraordinaires, car ils apportent des raisons d’être et d’exister à des millions de personnes. Ne l’oublions pas.

Sommaire détaillé

Comment tout cela a commencé ?

  1. Les personnes handicapées, dépendantes et âgées
  • Le risque de mourir d’ennui et de solitude (16 mars)
  • Une anxiété croissante : la peur d’être contaminé (17-20 mars)
  • « On s’enferme avec eux pour les sauver ! » (26 mars)
  • Le soutien aux hospitaliers débordés (27 mars)
  • Handicap : le désarroi des parents confinés (30 mars)
  • L’abandon des hôpitaux psychiatriques… (2 avril)
  • Mon EHPAD : la débrouillardise au quotidien (8 avril)
  • Les centres d’accueil pour handicapés : de bonnes surprises (10 avril)
  • Établissements pour handicapés : la cinquième roue du carrosse (14 avril)
  • Quand les aides à domicile ont à qui parler (16 avril)
  • Une attestation en langage FALC pour personnes handicapées (18 avril)
  • Le manque de reconnaissance des aidants familiaux (6 mai)
  • En résumé.
  1. Les « sans domicile », les personnes et les familles précaires
  • Les SDF contaminés dans des foyers (12 mars)
  • Déjà à la rue, on se confine comment ? (18 mars)
  • Des centres de « desserrement » ? (19 mars)
  • Un peu d’humanité, s’il vous plaît ! (25 mars)
  • L’urgence de l’aide alimentaire (26 mars)
  • Les constats alarmants des travailleurs sociaux de Paris (27 mars)
  • Des inégalités sociales encore plus criantes (30 mars)
  • Menaces sur l’équilibre psychique (1er avril)
  • Vulnérabilités : les recommandations du Conseil scientifique (2 avril)
  • « Ce sont les plus pauvres qui vont trinquer » (9 avril)
  • « Chacun chez soi, oui, chacun pour soi, non ! » (10 avril)
  • Sans-abri : des écarts entre les paroles et les actes (13 avril)
  • Une femme de 71 ans vole de la nourriture (14 avril)
  • Ces migrants soignants qui veulent lutter contre le COVID-19 (15 avril)
  • Trop de personnes à la rue sans moyens de défense (16 avril)
  • Une plateforme en ligne pour recueillir les témoignages (17 avril)
  • Vivre avec le seul RSA (19 avril)
  • Confinés dans des espaces réduits (22 avril)
  • Paroles de « confinés de la rue » (22 avril)
  • Un sentiment d’injustice dans les cités (27 avril)
  • Vers une aide pour les jeunes précaires, étudiants ou pas (28 avril)
  • Yvelines : doublement de l’activité de l’aide alimentaire (4 mai)
  • Les maraudes des Restos du cœur continuent (9 mai)
  • « Les oubliés de la France » (13 mai)
  • En résumé.
  1. Les jeunes et la protection de l’enfance.
  • Un appel au bénévolat pour soutenir les éducateurs (14 mars)
  • La continuité de service dans les établissements (16 mars)
  • Les professionnels sous pression (17 mars)
  • Une fiche de procédures du ministère des solidarités (18 mars)
  • Des adaptations pour le maintien des activités (19 mars)
  • Aide sociale à l’enfance : c’est « explosif » (23 mars)
  • Des consignes ministérielles mais peu de moyens (24 mars)
  • Les écoles ferment, « au secours ! » (25 mars)
  • Occitanie : des professionnels inquiets et démotivés (26 mars)
  • Des ordinateurs pour les jeunes de l’Aide sociale à l’enfance (30 mars)
  • Des idées pour maintenir les prises en charge (1er avril)
  • Les foyers en huis clos (6 avril)
  • Les inquiétudes des associations et des syndicats (7 avril)
  • Des enfants privés de cantine et des parents démunis (8 avril)
  • Des initiatives tous azimuts pour protéger les enfants (9 avril)
  • Un « internat de confinement » pour enfants placés (11 avril)
  • Des enfants de l’Aide sociale à l’enfance confinés dans des hôtels (16 avril)
  • Des pratiques professionnelles adaptées au cas par cas (19 avril)
  • MECS : une lettre ouverte pour raconter le confinement (22 avril)
  • La perte des repères de l’assistance éducative en milieu ouvert (28 avril)
  • La continuité pédagogique dans les foyers de l’Aide sociale à l’enfance (30 avril)
  • Un déconfinement complexe à organiser (30 avril)
  • Seine-Saint-Denis : les « sueurs froides » de la protection judiciaire de la jeunesse (9 mai)
  • Un guide ministériel pour bien déconfiner… (11 mai)
  • En résumé.
  1. Vie quotidienne et vie sociale.
  • Le règne des fake news (16 mars)
  • Attention à la contagion des émotions (18 mars)
  • Aides sociales : une garantie pour la continuité des droits (21 mars)
  • Un manque de vision sur les risques de violences intrafamiliales (23 mars)
  • Des précautions à prendre pour l’accueil des enfants (25 mars)
  • Le social est entré dans les rédactions (26 mars)
  • Les alertes du Défenseur des droits sur les paiements en espèces (30 mars)
  • Violences conjugales : prudence avec les chiffres (1er avril)
  • De nouveaux risques d’inégalités sociales (5 avril)
  • Un collectif en soutien aux étudiants bordelais (7 avril)
  • École à la maison : 800 000 élèves « perdus » (7 avril)
  • Un choc rude pour les classes populaires (9 avril)
  • Les réponses de la CAF aux besoins fondamentaux des familles (10 avril)
  • Un risque réel de basculer dans la « grande précarité » (13 avril)
  • Accès aux droits : un collectif d’avocat mobilisé sur les indus (14 avril)
  • Violences intrafamiliales : pas de confirmation de hausse (16 avril)
  • La crise, créatrice de nouveaux liens (28 avril)
  • Intervenants sociaux : le renforcement des liens humains (30 avril)
  • Le cri de détresse des mères isolées (6 mai)
  • En résumé.
  1. Paroles de travailleurs sociaux.
  • Assistante sociale… au cœur de la crise sanitaire (17 mars)
  • Les incompréhensions des assistantes maternelles et familiales (19 mars)
  • Les étudiants en renfort des services sociaux (20 mars)
  • Des pôles sociaux départementaux ouverts malgré le confinement (22 mars)
  • De nombreux témoignages sur le site de Lien social (24 mars)
  • Le cœur du travail social recentré sur l’essentiel (26 mars)
  • « À quand l’applaudissement des travailleurs sociaux ? » (26 mars)
  • Une vive critique du « bénévolat » des étudiants appelés en renfort (26 mars)
  • Les propositions des travailleurs sociaux d’Île-de-France (27 mars)
  • Les terribles constats de l’espace éthique de la région Île-de-France (30 mars)
  • Les travailleurs sociaux « à la hauteur de la situation » (1er avril)
  • Une belle lettre : « Nous, travailleurs sociaux » (3 avril)
  • Remercier aussi les travailleurs sociaux (4 avril)
  • Vigilance accrue des assistantes sociales scolaires (6 avril)
  • Les assistantes sociales de l’hôpital, « héroïnes de l’ombre » (16 avril)
  • Travailleurs sociaux : pourquoi n’en parle-t-on pas ? (21 avril)
  • La Table ronde du confiné : comment en est-on arrivé là ? (29 avril)
  • « Suis-je toujours dans ma mission ? » (2 mai)
  • Retour au cœur de métier (4 mai)
  • Un appel et des témoignages d’étudiants (5 mai)
  • « Le contact humain remplacé par la visio et le téléphone » (6 mai)
  • Les enseignements de la crise pour le travail social (12 mai)
  • En résumé.
  1. À l’international
  • Les services sociaux ne doivent pas fermer (13 mars)
  • Des défis pour l’avenir (28 mars)
  • Protéger les enfants reste essentiel (3 avril)
  • Travailleurs sociaux européens : des pratiques communes
  • L’Italie crie à l’aide (22 mars)
  • Norvège : des brigades d’urgence pour les services d’aides et de protection (30 mars)
  • Roumanie : des équipements pour les interventions à domicile (19 avril)
  • Finlande : « Copain de quarantaine » (20 avril)
  • États Unis : permettre aux Américains pauvres d’accéder aux soins (27 avril)
  • Québec : créer et maintenir les liens (21 avril) en ligne
  • En résumé

      Conclusion

 

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