- Les contrats aidés sur la sellette : La ministre du Travail estime que ces contrats sont «coûteux» et «pas efficaces» dans la lutte contre le chômage. Muriel Pénicaud, est à nouveau montée au créneau sur ce sujet. «Des études de la Dares (service statistique du ministère, NDLR), de l’OCDE comme de la Cour des comptes montrent trois choses: un, les contrats aidés sont extrêmement coûteux pour la nation ; deux, ils ne sont pas efficaces dans la lutte contre le chômage ; et trois, ils ne sont pas un tremplin pour l’insertion professionnelle», a lancé la ministre aux députés mercredi. Diviser par deux les emplois aidés ? Pourquoi pas, mais à condition d’augmenter les subventions au secteur associatif et de créer les emplois statutaires en nombre correspondant dans le secteur public. A défaut, il faut s’attendre non seulement à des difficultés sociales significatives supplémentaires du côté du chômage, mais aussi à la faillite de nombreuses structures associatives et à une dégradation sensible de la qualité de beaucoup de services publics… Le syndicat Solidaire ASSO réagit vivement Mme Penicaud, la fin des contrats aidés : c’est CUI-CUI les petits oiseaux. il affirme que nous allons « vers un plan social de grande ampleur dans le secteur associatif » .
- « Plus personne dans les rues » : comment fait-on ? « D’ici la fin de l’année, je ne veux plus personne dans les rues » a déclaré le président Emmanuel Macron dans un discours sur l’accueil des migrants : comment y parvient-on ? Le Conseil d’État a validé les mesures d’aides aux migrants « actuellement soumis à des traitement inhumains et dégradants » et a exigé l’installation de points d’eau et de sanitaires. « Réfugiés : l’hypocrisie de la France » titre l’Obs. Face à la crise migratoire, le président a beau parler d’exigence « humaniste », les actes ne suivent pas. Hélas, l’histoire se répète. A la porte de la Chapelle, la crise humanitaire est loin d’être résolue. Aujourd’hui, la France, comme lors de la « crise migratoire » de 2015, n’est à la hauteur ni de son passé ni de son « honneur », pour paraphraser le chef de l’État.
- Et si demain, votre montre remplaçait votre psy ? (ou votre travailleur social ?) : Comme si la situation n’était pas assez compliquée, il faut désormais ajouter aux psys en chair et en os la possibilité de s’offrir un psy virtuel, tenant tout entier dans une montre. Les technologies connectées investissent désormais le champ de la santé, sous le terme générique d’e-santé, et même le champ de la santé mentale. Suffira-t-il, demain, de s’allonger sur son propre divan et de poser sa montre sur la table basse pour que celle-ci nous guide vers le mieux-être psychologique ou même guérisse nos troubles psychiques ?
et aussi
- Dans un foyer de Rouen : elle menace une éducatrice avec un couteau et insulte les policiers. Il est 23h30, lorsque les policiers sont contactés par une éducatrice d’un foyer situé boulevard de l’Europe à Rouen, qui déclare avoir été menacée par une jeune femme armée d’un couteau de cuisine. L’agresseuse, qui elle-même loge dans un autre foyer de Rouen, indique être venue pour régler un compte avec une autre éducatrice absente a ce moment-là. (encore faudrait-il en savoir un peu plus que ce qui est écrit pour comprendre ce qui s’est passé)
photo : Murielle Penicaud ministre du travail lors d’une intervention sur l’éducation (Youtube)