Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

L’enfermement des enfants a des effets dévastateurs / La pédopsychiatrie à la peine / La violence éducative…

Traumatisés et angoissés : les effets dévastateurs de  l’enfermement des enfants 

Cet article de l’UNICEF n’est pas à l’honneur des pratiques en cours dans notre pays. Chaque année, des enfants étrangers sont enfermés par la France dans le cadre de sa politique migratoire. Ces mineurs vulnérables sont délibérément privés de leurs droits et exposés à des formes de violence qui les marquent durablement. En 2018, plus de 200 enfants ont été enfermés  en raison du statut de leurs parents. Les conséquences de cet enfermement sont tragiques. Le psychanalyste Omar Guerrero a reçu au Centre Primo Levi plusieurs enfants passés par des centres de rétention et ce qu’il a observé est frappant : repli sur soi, refus de s’alimenter, insomnies… Sur les plus jeunes comme sur les plus âgés, l’enfermement occasionne des traumatismes durables. Boris Cyrulnik prend position et insiste à ce sujet :

On aimerait entendre à ce sujet les acteurs nationaux responsables de la protection de l’enfance. (Prévenez moi si c’est le cas) . Un lien peut aussi être utile : Enfants enfermés en France : ce que vous pouvez faire pour arrêter ça   (lire l’article de l’UNICEF)

La pédopsychiatrie à la peine

France Inter a récemment relayé une journée de « grève festive et mouvementée » au Centre Médico Psychologique du XIXème arrondissement de Paris : « Si la psychiatrie est le parent pauvre de notre système de soins, que dire de la pédopsychiatrie ? En 10 ans le nombre de pédopsychiatres a diminué de moitié et dans certains départements l’offre de soins est inexistante. « Dans le XIXème arrondissement de Paris, le Centre Médico Psychologique (CMP) de l’avenue de Flandres accueille les enfants et les adolescents en souffrance. Mais comme partout ailleurs, le centre est saturé et les listes d’attentes ne cessent de s’allonger. Il faut parfois plus d’un an pour obtenir un rendez-vous. »

Ecouter cette émission :

(lire l’article en ligne sur de site de France Inter )

vous pouvez aussi signer une pétiton mise en ligne par le Collectif de la pédo-psychiatrie du 19ième arrondissement de Paris. Elle sera adressée a lancé à Agnès Buzyn, Ministre des Solidarités et de la Santé

La violence éducative commence toujours par « un petit quelque chose » qui ne vous « tue » pas

Nathalie Cougny, écrivain et artiste peintre est engagée dans la lutte contre les violences faites aux femmes et la maltraitance des enfants. Elle écrit dans son blog sur la violence éducative ordinaire qu’elle dénonce arguments à la clé : « la violence éducative est physique (fessées, gifles) ou morale (humiliations, menaces, chantage), est subie aujourd’hui par 85% des enfants. Elle est ordinaire, cela veut dire quotidienne, ancrée dans le schéma éducatif » …/… « imaginez seulement quelques minutes l’impact de ces violences à répétition, imaginez seulement quelques minutes dans quelle peur est enfermé constamment l’enfant ? Vous y êtes? Oui, l’enfant n’est pas considéré comme une personne, mais comme une “chose” devant obéir coûte que coûte à l’adulte tout puissant qui ne pense pas une seconde perdre un pouvoir qu’il croit souverain. Et le meilleur moyen de parvenir à se faire entendre pour cet adulte est, pense-t-il, d’utiliser une forme de violence. Or, il est prouvé que ces pratiques ont un impact parfois irréversible sur le bon développement du cerveau de l’enfant ». (lire l’article du blog du HuffingtonPost)

Note : cet revue de presse  a été programmée à l’avance car je suis absent, sans connexion internet jusqu’au 10 mai. Je ne pourrai mettre en ligne vos éventuels commentaires qu’à mon retour. Merci de votre compréhension.

photo : Unicef

La sélection des articles a été réalisée avec l’aide de Michelle Verrier Flandre (merci à elle pour sa veille professionnelle)

Partager

Articles liés :

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.