- ATD Quart Monde lance avec l’université britannique d’Oxford une recherche participative sur de nouvelles mesures de la pauvreté où les personnes touchées sont des co-chercheurs. Une première. Mesurer la pauvreté, pour ensuite mieux la combattre, c’est aussi la comprendre dans toutes ses dimensions, le manque de ressources financières mais aussi le sentiment d’exclusion et le repli sur soi, la honte d’être inutile aux yeux des autres… Pour ATD Quart Monde, on ne peut y parvenir qu’en associant les principaux concernés : les personnes les plus exclues.
- Exclusion : « Le rejet du pauvre s’exprime plus ouvertement aujourd’hui » : « Isabelle Rey-Lefebvre, journaliste au « Monde », a répondu à vos questions sur le rejet grandissant du pauvre et du migrant que traduisent les incendies volontaires contre des centres d’accueil ou la baisse de subventions aux associations. La massification de la précarité comme le disent les travailleurs sociaux, crée de l’anxiété. De ce point de vue, le CREDOC a vu à partir de la crise de 2008 un durcissement du regard des Français sur les pauvres, alors que les crises antérieures avaient créé plutôt de l’empathie ». Or
- Bordeaux : conflit social dans le troisième plus grand Ehpad de France : Plan de réorganisation, absence de dialogue social, absentéisme, grèves et mises à pied ont marqué les derniers mois de l’Ehpad associatif Terre Nègre, reconnu d’utilité publique, à la Présidence duquel siège le maire de Bordeaux. Une partie des salariés de cet Ehpad, accueillant 400 personnes âgées, est en grève depuis le 27 septembre dernier. Ils menacent d’entamer une grève de la faim devant la mairie de Bordeaux à partir de ce vendredi 4 novembre si aucune solution n’est trouvée
- Le rapport de la Commission Professionnelle Consultative (CPC) : le principal reste à construire. Voici la position et l’analyse de l’ANAS, l’association nationale des assistants de service social sur le «schéma directeur global des formations sociales». « A sa lecture nous pouvons constater qu’il est beaucoup plus consensuel que ne l’était le rapport de décembre 2014 de la même commission. La proposition de formation commune sur deux années avec spécialisation sur la troisième a été abandonnée comme s’y était engagée Mme Neuville. Le maintien des diplômes, et, nous l’espérons, des titres, est acté avec des filières correspondant à des méthodes d’intervention spécifiques. La correspondance des diplômes avec le niveau licence est bien entendu évoquée mais à ce stade de la réflexion, la réingénierie et son contenu sont à construire »…
Licence photo Certains droits réservés par Laurent Lavì Lazzeresky