C’est une des principales mesures que le président de la République avait annoncées en septembre dernier quand il avait présenté son plan pauvreté. Pour Emmanuel Macron, ce revenu sera forcément conditionné à une recherche d’activité. Le gouvernement veut regrouper, fusionner au moins trois aides sociales actuelles : la prime d’activité, le RSA mais aussi l’APL, l’aide personnalisé au logement. Ce revenu reste à construire et on n’en connaît pas le montant. La secrétaire d’Etat Christelle Dubos, en charge du dossier, lance jeudi 14 mars le chantier, c’est-à-dire la réflexion, le diagnostic, la concertation. France Info propose un décryptage de la mesure par la voix de Fanny Guinochet journaliste à « L’Opinion »
Une double « rénovation du travail social » engagée ce printemps
Olivier Bonnin journaliste du Guide Familial présente la généralisation des «premiers accueils sociaux de proximité» et celle des «référents de parcours» comme une double rénovation du travail social. (Le terme de rénovation me parait un peu excessif au regard de ce que représentent ces 2 mesures). Il rappelle que « ces deux innovations, à vrai dire, proviennent du Plan d’action en faveur du travail social, conçu en 2015 sous le quinquennat de François Hollande » …/… l’Etat doit attribuer de 60 000 à 110 000 euros à chaque conseil départemental pour structurer ce « réseau de premiers accueils sociaux inconditionnels de proximité » qui intégreront les CCAS ou les CIAS, les maisons de services au public (MSAP), les Points Informations Médiation Multi- Services (PIMMS)… Les «référents de parcours» se verront dotés de 30 000 à 80 000 euros de cofinancements pour chaque département mettra en oeuvre cette nouvelle forme de référence. Celles-ci sont prévues à partir du printemps prochain (lire l’article du Guide Familial)
Femmes et retraités sont nombreux à recourir aux aides alimentaires
Le journal Le Monde nous apprend que parmi les 8,8 millions de personnes vivant en France sous le seuil de pauvreté, environ la moitié ont recours à l’aide alimentaire. A l’occasion de leurs 35 ans, les banques alimentaires, ont présenté une étude sur les profils de leurs bénéficiaires, qui sont plus de 2 millions. 69 % des personnes reçues sont des femmes. Les familles monoparentales, à 85 % menées par des femmes, sont surreprésentées. Elles constituent 33 % des bénéficiaires, contre 8 % de la population générale. …/… « Les 83 % d’inactifs qui poussent la porte des épiceries sociales et des lieux de distribution sont pour un tiers chômeurs, mais aussi étudiants, demandeurs d’asile ou retraités. Cette dernière catégorie gagne trois points par rapport à la dernière enquête. (lire l’article du Monde)
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Un toit pour éviter de passer de la maternité à la rue
Le journal l’Humanité est allé à la rencontre de l’association Aurore qui accueille, à Paris, des jeunes femmes précaires, sans solution d’hébergement après leur accouchement. « Un dispositif – un peu trop unique en France – qui fait face à un phénomène en pleine augmentation » précise le journal. (lire l’article de l’Humanité)
Plus d’un Français sur deux a déjà accepté un emploi qui ne lui correspond pas pour sortir du chômage.
Voilà une information qui va à l’encontre des idées reçues et des représentations ! FranceInfo fait état d’un sondage sur le chômage et ses impacts, réalisé par OpinionWay pour l’Association Solidarité Active. Plus d’un actif sur deux (55%) s’est déjà trouvé dans la situation d’accepter un emploi qui ne lui correspondait pas vraiment pour sortir du chômage. (lire l’article)
sélection des articles réalisée avec l’aide de Michelle Verrier Flandre