- Restos du cœur : comment en bénéficier ? : C’était hier le lancement de la 33e campagne hivernale des Restos du cœur qui durera jusque fin mars. De plus en plus de familles monoparentales, de retraités isolés et de jeunes frappent à la porte de l’association. 71 000 bénévoles ont accueilli 882 000 personnes dans les 2 085 centres d’activités lors de la précédente campagne..
- Ecoliers sans-abri : la mobilisation des parents ne faiblit pas. Pour alerter sur la situation des 233 enfants scolarisés qui dorment dans la rue, des goûters et des occupations d’écoles ont eu lieu hier dans la métropole de Lyon. A Lucie-Aubrac, une cinquantaine de «parents citoyens» ont de nouveau occupé l’établissement de manière «symbolique» et «pacifique», A l’école Robert-Doisneau (Ier arrondissement), l’occupation a été reconduite mardi soir, pour une durée indéterminée : «Ici, nous avons six familles dont onze enfants à la rue, sous tentes. L’une d’elles dort sans, dans un coin de la gare de Perrache, avec un petit de 3 ans asthmatique, explique Mathieu, membre de Jamais sans toit. Ne rien faire, c’est une mise en danger. On espère qu’on ne sera pas empêchés de les mettre à l’abri.»
- Débat : après divorce, maintenir le lien de l’enfant à ses deux parents. Le devenir des enfants des couples qui se séparent est au cœur de l’actualité. Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) vient de diffuser un avis sur « les conséquences des séparations parentales sur les enfants ». La Commission des lois de l’Assemblée nationale examine une proposition relative à « la garde alternée des enfants. » Nous avons récemment été auditionné·e·s en tant qu’experte.s et nous tenons à vous alerter, Monsieur le Président de l’Assemblée nationale, Mesdames et Messieurs les député·e·s, sur une faiblesse de la proposition de loi en cours de discussion. Dans l’état actuel de sa rédaction, les conséquences de la séparation parentale sur les enfants semblent oubliées. La proposition de loi se limite, en effet, à fixer la résidence des enfants chez les deux parents mais ne modifie en rien les modalités de cette résidence. (the conversation : Michel Grangeat Professeur Emérite de Sciences de l’Education, Université Grenoble Alpes et Chantal Clot-Grangeat, docteure en Psychologie et psychologue psychothérapeute, vice-présidente du Conseil International sur la Résidence alternée (CIRA/ICSP). Libération pose la question : La garde alternée des enfants va-t-elle devenir la solution numéro 1 ?
et aussi
- Le monde associatif lance des Etats généraux des migrations. Les grandes associations et de nombreux collectifs locaux d’aide aux migrants se regroupent pour montrer le visage de la France qui accueille. Pour la première fois depuis 2008, Amnesty International, le Secours catholique, la Croix-Rouge française, Médecins du monde mais aussi le Gisti ou Emmaüs International se retrouvent dans un mouvement unitaire aux côtés d’une longue liste de collectifs locaux qui jusqu’alors cantonnaient leur mission à une aide aux migrants, sans s’inscrire dans une expression plus politique. «On a longtemps laissé faire mais désormais, face à la situation de violence contre les migrants, à la multiplication des interpellations de citoyens solidaires et à la préparation d’un projet de loi très répressif, il nous fallait agir, dire haut et fort que cette politique n’est pas menée en notre nom», observe Nathalie Péré-Marzano, déléguée générale d’Emmaüs international.
Revue de presse et sélection des articles réalisée avec l’aide de Michelle Verrier Flandre
photo : wikimedia