L’action sociale emploie 1,4 million de personnes
TSA fait état d’une étude de Pôle emploi qui décortique les réalités de l’emploi dans l’action sociale. « A la différence d’autres champs professionnels, ce secteur est particulièrement dynamique car il a enregistré une croissance de 40 % sur la période 2005-2017. Dans le même temps, l’emploi total n’a progressé que de 6,5 % »…/… « Dans le détail, certaines activités ont tendance à tirer vers le haut l’emploi. C’est le cas de l’accueil des jeunes enfants dont les effectifs salariés ont augmenté de… 133 % en dix ans. Dans le domaine des aides à domicile et des personnes âgées, la hausse, tout en étant moins spectaculaire, est néanmoins réelle : respectivement + 30 % et + 41 %. Pour l’action sociale générale, mais aussi pour les personnes handicapées, la croissance est supérieure à 10 %. » (lire l’article de Noël Bouttier pour TSA-Quotidien)
Le « remarquable rapport de capitalisation » de l’Igas sur l’accompagnement social
Ce rapport sur l’accompagnement social de l’IGAS nous alerte sur le fait que, sur un effectif de 531.000 travailleurs sociaux salariés par des institutions publiques ou privées, seulement 1,6% d’entre eux sont mandatés pour réaliser des accompagnements sociaux généralistes. Il souligne qu’il y a trois portes d’entrée principales vers l’accompagnement social global : le Département, la CAF et le CCAS. Le rapport souligne aussi le développement d’un accompagnement dit « expert », selon le principe « À chaque dispositif son accompagnement » spécifique, qui favorise une segmentation par public. Cela bien évidemment complexifie les accompagnements. J’avais écrit sur ce sujet en mai 2016 qu’il existe « 4 formes d’accompagnement social utiles à connaitre avec de rencontrer une personne en difficulté… » Celui que met en avant l’IGAS est généraliste et liée à la pratique globale de l’accompagnement en dehors des dispositifs ce qui est particulièrement bienvenu. (lire l’article de la banque des territoires)
«On remplit les prisons de jeunes qui n’ont rien à y faire». La visite de Nicole Belloubet à l’EPE de Clermont-Ferrand ne convainc pas les éducateurs.
La ministre de la justice était en visite à l’établissement de placement éducatif (EPE) Paul Bert, vendredi 11 janvier. Les éducateurs du centre en ont profité pour dénoncer un virage répressif, tandis que le gouvernement priorise la mise en place de centres éducatifs fermés (CEF). Les syndicalistes du Syndicat national des professionnels de l’éducation et du social – protection judiciaire de la jeunesse (SNPES-PJJ/FSU) estiment qu’avec le gouvernement actuel, « on s’oriente vers une accélération du volet répressif, avec des taux record de l’incarcération de mineurs. Ce n’est pas ce que demandent les agents sur le terrain : les éducateurs sont en capacité de gérer, à condition qu’on leur en donne les moyens. Tout bêtement quand on est tout seul sur le service, on ne peut pas accompagner un jeune dans ses démarches. » Pour eux, ces choix peuvent avoir des conséquences désastreuses sur le parcours des jeunes, qui se trouvent plongés dans une spirale entre enfermement et récidive. «Là où on nous vend les CEF comme une alternative à la prison, ils sont en réalité un marche–pied vers l’incarcération». (lire l’article de mediacoop)
et aussi
En fauteuil roulant, il filme sa galère dans les transports en commun
« Ce serait plus facile pour moi de rester chez moi en touchant une pension. Mais je tiens à travailler. J’ai fait cette vidéo pour alerter les pouvoirs publics, » explique Chouaieb Nemri. Le journal « Le Parisien » l’a mis en ligne sur son site et sur youtube. Vous pouvez la visionner ici. «On m’a déja oublié dans le train» précise Chouaieb Nemri. « Cette situation me déprime et m’empoisonne » a-t-il confié au Parisien.
La sélection des articles a été réalisée avec l’aide de Michelle Verrier Flandre (merci à elle pour sa veille professionnelle)
photo pixabay
Une réponse
Bonjour, Je souhaitais depuis longtemps vous remercier de « tenir » ce rendez-vous quotidien qui est une source inépuisable d’informations. Puis-je vous écrire à une autre adresse car l’espace ici est compté. Bien cordialement. Didier BERTRAND