- L’accès aux droits « recule » du fait de services publics qui « s’éloignent » des usagers. C’est quand même un paradoxe alors que l’on recherche des solutions au non recours, voilà qu’il se confirme que ce sont bien les institutions dans leurs modalités d’intervention qui provoquent l’exclusion des droits notamment par découragement. Le défenseur des droits a souligné que les « services d’accueil et de renseignement » des services publics « sont moins bons et renvoient de plus en plus vers des démarches en ligne. (…) Les services publics s’éloignent, ce qui ne peut pas ne pas avoir de conséquences politiques, indépendamment de la question de l’accès aux droits »
- Majorité pénale à 16 ans : un non-sens pour les psychiatres. Dr Gérard Shadili : Un jeune de 16 ans n’est pas un adulte. C’était le cas hier ; c’est toujours le cas. Pour s’en convaincre, on peut rappeler les données sur le fonctionnement cérébral de cette population. L’imagerie a démontré que jusqu’à 20-21 ans, le cortex cérébral est encore en développement. Cette zone du cerveau est impliquée dans la planification, la réflexion, le contrôle et l’inhibition des comportements. Dans les années 1970, les juges avaient conscience du caractère non-développé des mineurs.
- Dans un village de la Loire, la haine et les clichés submergés par une vague de solidarité avec les migrants : depuis l’arrivée des migrants, contraints de quitter la jungle de Calais, un immense élan de solidarité a gagné la commune rurale et ses environs, à proximité de Saint-Étienne. Depuis trois mois, plus de 220 bénévoles, bien coordonnés par un collectif d’habitants, proposent leur aide sous des formes très variées. Au CAO de Doué-la-Fontaine, 39 migrants reprennent pied. « C’est surtout l’élan de solidarité qui est impressionnant. Plus de 150 bénévoles proposent des cours de français, récoltent des vêtements, organisent des activités culturelles ou sportives, ou du covoiturage pour aller à la préfecture, chez le médecin ou à la mosquée. »
et aussi
- En quoi le développement du pouvoir d’agir est-il un enjeu pour l’action sociale ? Changer la méthode et la posture du travailleur social pour le professeur Yann Le Bossé ; croiser le savoir de vie des personnes en précarité avec les savoirs de recherches et d’action sociale pour Hervé Lefeuvre. Deux approches complémentaires pour interroger les institutions et fédérer les acteurs sociaux. (La gazette action sociale)
Une réponse
Vraiment très intéressant ton blog!
très lu en Meuse…
cordialement Agnès