La Maison des femmes, lieu de réparation pour les femmes victimes de violences
Une maison des femmes a ouvert ses portes à Saint-Denis. « Chaque jour, ce sont entre 50 et 80 femmes qui viennent toquer à la porte de la maison. Des femmes aux profils variés. »Ça va de madame Tout-le-monde à madame migrante ayant traversé la Libye ou elle a été violée, torturée et battue (…) Elles ne sont pas toutes pauvres, elles ne sont pas toutes d’origine étrangère (…) on parle de toutes les formes de violence, les violences physiques (…) mais aussi les violences psychologiques (…) et économiques », ajoute Gadha Hatem la créatrice de cette maison devenue si nécessaire. Voici son interview
Les élus s’inquiètent du manque de moyens face à l’afflux de mineurs étrangers
De nombreux présidents de département évoquent une saturation des dispositifs d’accueil et demandent un soutien financier à l’Etat explique le journal Le Monde. Ces étrangers de moins de 18 ans, isolés et sans assistance de leur famille, relèvent de la protection de l’enfance et d’une prise en charge par les services des départements. Mais ces derniers peinent à faire face à l’afflux de ces adolescents. Le nombre de personnes reconnues mineures non accompagnées est en effet passé de 8 054 en 2016 à 17 022 en 2018, d’après les données du ministère de la justice. (lire l’article du Monde)
Birmingham : une assistante sociale assassinée lors d’une visite à domicile
Ce drame provoque une vive émotion dans la communauté des travailleurs sociaux en Angleterre mais il n’a pas été repris par les grands médias. Ruth Stark ancienne présidente de la Fédération Internationale du Travail social en parle sur son compte facebook. « Comme la police, les pompiers et les autres, nous travaillons souvent dans des situations risquées et nos familles le savent. Cela ne nous empêche pas de faire le travail que nous faisons dans la communauté. » écrit-elle « Cette nouvelle n’a pas mérité l’attention médiatique ou politique au-delà de cet article dans un journal britannique, contrairement au meurtre d’un officier de police, aussi tué dans le cours de son devoir, deux jours avant. Il est temps de faire une pause et de réfléchir sur la contribution de Belinda (la victime) à la création d’un monde meilleur, plus paisible et attentionné alors que nous pleurons sa perte » conclut-elle. « C‘était une femme adorable. Elle était vraiment passionnée par son travail et brillait avec les gens » précise l’article du DailyMail Online
et aussi
Violences conjugales: l’hébergement reste sous-dimensionné, selon les associations
Le Figaro publie un article de l’AFP qui indique que le cabinet de Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat à l’égalité femmes-hommes, assure que «5.985 places d’hébergement dédiées aux victimes» existent en France, dont «2.238 places créées» depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron. Pourtant le réseau de l’hébergement pour femmes victimes de violences conjugales ne suffit plus. De nombreuses femmes qui fuient leur conjoint violent doivent se rabattre vers le 115, numéro d’urgence pouvant fournir un hébergement à tous les sans-abris. On sait que le 115 ne répond pas à toutes les demandes. Or «Plus de 200 000 femmes sont victimes de violences de la part de leur conjoint chaque année»
(Lire l’article de l’AFP sur le site du Figaro)
Photo : Gadha Hatem, gynécologue et créatrice de la maison des femmes de Saint Denis. (capture d’écran du reportage de FranceInfo:)
Une réponse
En lien avec votre article et ce combat des violences faites aux femmes, plasticienne engagée, j’ai réalisé une installation dans un centre d’art sur ces violences.. Intitulée « Loi n°2010-769 », elle rend tristement hommage aux 130 femmes décédées en 2018 en France et à toutes les autres décédées dans le monde, victimes de leur partenaire ou ex-partenaire. A découvrir : https://1011-art.blogspot.com/p/loi-n2010-769_2.html
Et aussi une série de dessins This Is Not Consent : https://1011-art.blogspot.com/p/thisisnotconsent.html
Ces séries ont été présentées à des lycéens, quand l’art contemporain ouvre le débat …