« J’avais l’impression d’être comme un chien blessé qu’on laisse au bord de la route » : la dure reconstruction des femmes victimes de violences conjugales
France TV a rencontré des victimes de ces violences conjugales qui tentent aujourd’hui de se reconstruire. Si les coups sont ce qu’il y a de plus connu, l’association Solidarité Femmes (à Dijon) ne parle jamais de « femmes battues ». Et pour cause : « Contrairement aux idées reçues, la réalité des femmes qui viennent nous voir, le plus souvent, ne sont pas victimes de violences physiques. Mais pour autant, ce sont de vraies violences », décrit Anne, la directrice. Humiliations quotidiennes, contrôle, brimades, l’emprise psychologique peut être terrible aussi. Les deux formes se cumulent souvent. « Moi j’en étais arrivée à un point où j’avais l’impression de ne plus rien valoir, de ne plus avoir de place dans la société. D’être comme un chien blessé qu’on laisse au bord de la route », raconte aujourd’hui Nathalie. (lire l’article et les témoignages pour s’en sortir)
Violences sexuelles : Une plateforme de signalement en ligne sera lancée demain mardi
En 2016, 123 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-compagnon, soit environ une tous les trois jours. Samedi, 50.000 personnes selon les organisatrices, dont 30.000 à Paris (12.000 selon la préfecture de police), ont manifesté contre les violences faites aux femmes dans le cadre du mouvement #NousToutes. « C’est la plus grosse mobilisation (féministe) qu’on ait connue en France », s’est félicitée son instigatrice, Caroline De Haas …/… cette plateforme sera « opérationnelle 24H/24 via le site « service-public.fr » , a précisé le chef du gouvernement dans une tribune publiée sur Facebook. « Elle permettra aux victimes ou aux témoins d’échanger avec un policier ou un gendarme spécialement formé pour les aider dans leurs démarches », a ajouté Edouard Philippe. (lire l’article de 20 minutes)
Paris : des coffres-forts numériques pour les plus vulnérables
L’Assistance Publique -Hôpitaux de Paris noue un partenariat avec des plates-formes numériques, pour permettre aux patients dans la précarité de sauvegarder leurs papiers et documents. «Les personnes en situation de grande précarité sont très exposées au risque de perte ou de dégradations de leurs documents, souligne Patricia Graton, coordinatrice des assistantes sociales de la Pitié-Salpêtrière. Pouvoir numériser tout ce qui leur est important, en créant un compte qui leur est personnel, facile d’utilisation et accessible dans la plupart des organismes d’aide, permet de sauvegarder des pièces indispensables pour toutes leurs demandes d’accompagnement.» L’avantage est aussi dans la simplicité de Reconnect, «Des patients très éloignés voire exclus totalement du numérique, peuvent y accéder simplement avec un téléphone ou n’importe quel ordinateur, précise Tiffany Sebag, assistance sociale à la Permanence d’accès aux soins de la Pitié-Salpêtrière. Ils n’ont pas besoin d’adresse mail, seulement de leur identifiant créé à l’ouverture». (lire l’article du Parisien)
et aussi
L’assistante sociale devenue écrivain…
Née à Paris, d’un père Martiniquais et d’une mère Normande, France Hamelin a construit sa vie dans la capitale en tant qu’assistante sociale pour le compte du rectorat de Paris. « J’ai beaucoup appris dans ce métier. J’ai pu m’intéresser aussi à l’histoire et c’est petit à petit que je suis mise à écrire. C’est devenu une passion. Depuis «Le Militant», mon premier roman, j’ai écrit huit autres livres teintés de politique, de social, d’intrigues et de jeunesse. » (lire l’article du télégramme)
Le gouvernement veut supprimer des aides fiscales accordées aux propriétaires qui logent gratuitement des SDF
Ce sont deux amendements qui auraient fait tousser l’abbé Pierre. Le gouvernement souhaite supprimer deux avantages fiscaux pour les propriétaires mettant gracieusement des logements à disposition d’associations d’accueil et de logement des personnes défavorisées : Le premier avantage permet aux propriétaires concernés de déduire de leur impôt sur le revenu la taxe foncière due pour chaque bien immobilier mis à disposition. Le second avantage permet de déduire de l’impôt sur le revenu 66% de la valeur locative du bien. Le gouvernement précise que des avantages fiscaux similaires existent déjà et souhaite éviter un cumul et des effets d’aubaine (lire l’article sur Public-Sénat)
photo Kat Jayne sur pexels.com
sélection des articles réalisée avec l’aide de Michelle Verrier Flandre