Julien Lauprêtre : Toute une vie en solidaire
Au Secours populaire français depuis soixante-deux ans, il en était président depuis 1985. Communiste, ancien résistant, Julien Lauprêtre a voué sa vie à la lutte contre la précarité et l’injustice. Il est décédé à Paris à 93 ans « des suites d’une chute ». Sa disparition a suscité un hommage unanime du monde associatif et politique, jusqu’au sommet de l’Etat. Un hommage à la mémoire de ce «grand combattant contre la pauvreté». Le compte Twitter du secours populaire recueille ainsi les messages de sympathie pour cet homme qui n’a jamais transigé sur les questions des moyens à donner pour lutter contre la pauvreté. Beaucoup de journaux ont apporté leur regard sur cet homme qui a eu une grande vie.
- Julien Lauprêtre : Secours populaire, le combat d’une vie (France Info)
- Macron salue la mémoire de Julien Lauprêtre, président du Secours populaire (Le Figaro)
- Une vie de fidélité et d’engagement (l’Humanité)
- Le président du Secours populaire, Julien Lauprêtre, est décédé (La Croix)
- Julien Lauprêtre : Toute une vie en solidaire (Politis)
En France, un enfant tué tous les cinq jours par ses parents ou des proches
Un rapport élaboré par les inspections générales des affaires sociales (IGAS), de la justice (IGJ) et de l’éducation (IGAENR) a été remis jeudi dernier au gouvernement. Il formule plusieurs recommandations pour lutter contre ces meurtres. Rappelons que ce sujet est réabordé chaque année toujours sous le même angle. Ansi l’année dernière déjà un rapport de l’IGAS sur les morts violentes d’enfants indiquait qu’en 2016, 67 enfant avaient été tués par un parent ou un membre proche de la famille soit un enfant tué tous les 6 jours.
La moyenne est passée à 72 victimes par an. C’est donc un chiffre en augmentation ce qui est inquiétant. Les rapporteurs préconisent de mettre en place dans chaque département une commission d’experts qui serait chargée d’examiner a posteriori les cas de décès, afin d’analyser « ce qu’il s’est passé, ce qui aurait pu être fait différemment et comment les situations similaires peuvent être identifiées et prévenues ». Je me méfie pour ma part de ce type de pratique qui trouve souvent des explications à postériori et réécrit l’histoire du drame.
Rappelons enfin que les travailleurs sociaux ne sont pas des policiers et encore moins des officiers de police judiciaire. Ils n’ont pas de mandat pour surveiller et contrôler des parents maltraitants. Quand ils sollicitent des mesures de protection, il leur est souvent renvoyé qu’il n’y a pas de place ou que leurs inquiétudes sont excessives. Rappelons que les travailleurs sociaux sont d’abord là pour aider la population qui en a besoin. (Lire l’article du Monde)
Educateurs spécialisés : le nombre de diplômés a baissé de 10% en 5 ans
Le nombre de diplômés de cette formation s’élève à 4.100 en 2017. Il a baissé de 10 % en cinq ans, ce qui s’explique en partie par un recul du nombre d’inscrits en première année depuis plusieurs années. Le mensuel « Santé Mentale » a repris les résultats d’une étude de la DRESS publiée en février dernier. C’est là qu’il est indiqué cette diminution notable qui est bien visible à travers le schéma suivant : il y a de quoi s’interroger sur l’écart entre les étudiants première année et ceux qui sortent 3 ans plus tard avec le diôme en poche.
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Familles d’accueil au bord du burn-out
Professionnels depuis 2005, les assistants familiaux exercent, véritable sacerdoce, un métier en crise. Mal rémunérés, souvent débordés et confrontés à des situations qui empirent, eux et leurs familles renoncent, épuisés et désespérés. (Une enquête du journal Marianne mais réservée à ses abonnés)