- Inégalités professionnelles : les femmes trinquent toujours : Le Ministère des Famille, de l’Enfance et des Droits des Femmes vient de publier « Les Chiffres-clés 2016 vers l’égalité réelle entre les femmes et les hommes ». Sous la forme d’infographies, ce rapport dresse un état des lieux des avancées réalisées en la matière, et du chemin qu’il reste encore à parcourir. Les chiffres et les graphiques parlent d’eux-mêmes et les écarts restent nombreux entre les sexes, quels que soient les domaines et les étapes de la vie socio-professionnelle étudiés.
- le troisième congrès mondial sur la résilience se termine aujourd’hui au Québec : Pas moins de 450 chercheurs en provenance de 28 pays, des professeurs d’universités, praticiens en psychologie et en médecine, des gens en lien avec les domaines de la santé, de l’éducation et du travail social, ont partagé leurs plus récentes découvertes sur la résilience.
- Avez-vous lu le numéro d’été de Lien social sur « Le travail entravé » ? Il est à mon avis assez passionnant et pose de très bonnes questions… « S’il fallait des pistes pour mobiliser, réinventer le travail social, accompagner les professionnels dans leur lutte contre les statistiques, les normes, les contraintes budgétaires, institutionnelles et la morosité ambiante, Lien Social livre ici un espace de pensées qui en trace quelques unes ». voyez ici le copieux sommaire.
et aussi
- Il menace d’imiter le tueur au camion: il devra quitter la France après sa peine de prison ferme. L’homme ne s’est pas contenté de banaliser le comportement assassin de Mohamed Lahouaiej-Bouhlel. Il a menacé de l’imiter. M. B. a aussi menacé de mort l’assistante sociale du CCAS qui tentait de lui venir en aide. Très mauvaise idée, surtout dans un tel contexte. La sanction est tombée en correctionnelle cette semaine: six mois de prison ferme, maintien en détention, et trois ans d’interdiction du territoire français.
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Siam, verbalisée sur une plage de Cannes pour port d’un simple voile : « Autour d’elle s’est créé un attroupement. Si certains prennent sa défense, arguant qu’elle ne cause de tort à personne et ne porte pas de « burkini », d’autres se lâchent, les insultent fusent. « La parole raciste s’est totalement libérée. J’étais abasourdie », raconte-t-elle. « J’ai entendu des choses que l’on ne m’avait jamais dites en face, comme ‘rentrez chez vous !’ ‘Madame, la loi c’est la loi, on en a marre de ces histoires’, ‘Ici, on est catholiques !' »