Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Handicap : rentrée scolaire sous tension / Revenu Universel d’activité : Agnès Buzyn a rencontré ATD 1/4 Monde / Strasbourg : un « chez soi d’abord » /

Handicap : une rentrée scolaire sous tension

« Accompagnants sans contrat ni affectation, familles désemparées, la rentrée scolaire s’annonce tout aussi chaotique que les années précédentes. Si ce n’est plus. Des difficultés qui ne sont pas sans lien avec la mise en place précipitée de la loi Blanquer, pourtant porteuse d’espoir » explique Noémie Colomb dans le Média Social. Pourtant  « le volontarisme du gouvernement en matière d’intégration est incontestable » précise la journaliste qui liste l’ensemble des nouvelles mesures qui ont été prises comme par exemple le déploiement de 3 000 pôles inclusifs d’accompagnements localisés (PIAL) et le recrutement de 4 500 nouveaux ETP d’AESH.

Reste que sur le terrain, certains rectorats semblent avoir été pris de court pour mettre en œuvre ces nouveautés inscrites dans deux circulaires de juin dernier (l’une sur la rentrée, l’autre sur les AESH). Côté accompagnants, « les contrats envoyés ne respectent pas la circulaire, déplore Hélène Elouard, animatrice du Collectif AESH national CGT’EducAction. L’article précise en quoi la situation est « chaotique » et donne plusieurs exemples venus du terrain ( lire l’article du Média Social)

Revenu universel d’activité : ATD Quart Monde a reçu Agnès Buzyn et Christelle Dubos

« une vingtaine de membres d’ATD Quart Monde, dont 16 personnes vivant ou ayant vécu en situation de pauvreté, ont pu échanger sur leurs réalités quotidiennes, mais aussi leurs réflexions, leurs attentes et leurs craintes quant à la future réforme des minima sociaux ». Deux heures de débat intense qui n’ont pas permis à Agnès Buzyn et Christelle Dubos de répondre à toutes les questions et inquiétudes des personnes engagées au sein d’ATD

Pour les militants Quart Monde, il était tout d’abord essentiel de mieux faire comprendre à la ministre  «l’insécurité quotidienne des plus pauvres ». Et si le stress était palpable avant l’arrivée de la ministre, chacun a su, ensuite, évoquer de manière extrêmement claire ce qui lui tenait à cœur. « Vivre dans la pauvreté, cela veut dire ne plus rien avoir vers le 15 du mois quand on a payé nos factures. On ne peut pas se faire plaisir, faire plaisir à nos enfants, on ne peut rien faire. C’est un engrenage », a souligné Corinne. «Pour moi, c’est un combat de tous les jours. On se bat pour avoir le doit d’être en famille, de ne pas être séparés, placé. Être pauvre, c’est aussi, à l’école, être souvent orienté rapidement vers les classes spéciales», a ajouté Priscilla.

La présidente d’ATD Quart Monde, Claire Hédon, a rappelé l’importance d’expérimenter le dispositif et non simplement de le « modéliser », comme l’a indiqué la ministre. « Nous restons inquiets sur le montant du RUA et sur la façon dont se déroule la concertation. » (lire l’article de Julie Clair-Robelet)

Strasbourg : 100 appartements thérapeutiques pour des sans-abri avec des troubles psychiatriques

Fournir un logement à des personnes sans domicile fixe ayant des troubles psychiatriques et utiliser ce logement comme un outil pour établir un programme de soins et d’accompagnement sur mesure, c’est le principe du dispositif « un chez soi d’abord » qui arrive à Strasbourg.  L’idée vient d’Amérique du Nord et a fait ses preuves dans quatre métropoles françaises (Paris, Toulouse, Lille, Marseille) depuis 2011. Le principe : permettre à ces personnes d’accéder à un logement et d’y rester, puis utiliser le logement comme un outil pour les soigner. Au cours des expérimentations menées ailleurs en France depuis 2011, huit personnes sur dix parviennent à garder leur logement de manière autonome. (lire l’article de France Bleu)

et aussi

Protection de la jeunesse au Canada : l’urgence d’agir

Le 30 avril dernier, le Québec était secoué et bouleversé par la nouvelle de l’horrible mort d’une fillette de 7 ans. Elle avait été trouvée ligotée dans sa résidence familiale dans un état critique. Une commission d’enquête avait aussitôt été créée. Vous trouverez dans cet article le point de vue de Claude Castonguay ancien ministre surnommé  « le « père de l’assurance maladie », ainsi que le père du Code des professions québécois. « C’est le système qui a totalement failli à venir en aide à la fillette. Non seulement à la fin, mais tout au cours de sa vie. Personne, même pas le juge, n’a eu le bon sens de venir au secours de la fillette en danger mortel. En fait, personne ne s’est senti responsable. Au lieu de voir la terrible détresse de l’enfant, chacun a réagi en fonction de son champ d’action limité. C’est là que se situe le problème fondamental »…. (lire la tribune de Claude Castonguay dans la Presse.ca)

 

Revue de presse et sélection des articles réalisée avec l’aide de Michelle Verrier Flandre

Photo : Photo : Julie Kertész Entree d’école  Prise le 8 novembre 2007 Certains droits réservés

Partager

Articles liés :

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.