Faut-il rembourser les psychothérapies? / les grands enjeux de la prévention spécialisée / pauvreté : 5 départements normands s’engagent ensemble

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Santé mentale : Rembourser les psychothérapies ?

«Je ferai bien une thérapie, mais je n’ai pas les moyens de me la payer» . Beaucoup de personnes renoncent à se faire soigner faute de moyens. Le magazine Lien Social nous rappelle que depuis 2017, plusieurs départements expérimentent le remboursement des psychothérapies. Mais dans leur majorité, les psychologues s’opposent à ces dispositifs très encadrés. « Une séance chez un psychologue coûte en moyenne entre 50 et 60 euros, ce qui peut vite représenter un budget considérable. Les services publics proposant un accès gratuit comme, les centres médico-psychologiques (CMP), sont souvent saturés ». Bref c’est un peu la galère.

Pour l’association française de thérapie comportementale et cognitive (AFTCC), « la tarification proposée par la CPAM dévalorise l’acte de psychothérapie ». Elle ne prend pas en compte les charges importantes pour une activité en libéral. Aussi, pour cet organisme, le principe du tiers financeur qui s’immisce dans le cadre thérapeutique a une incidence néfaste sur les soins. Si les psychologues sont majoritairement favorables au principe d’un remboursement des séances pour faciliter l’accès aux thérapies, c’est surtout le procédé et les modalités mises en place dans ces expérimentations qui les rebutent; (lire l’article de Lien Social)

«Mineurs non accompagnés et radicalisation sont aujourd’hui les grands enjeux de la prévention spécialisée»

La journé organisée le 14 juin dernier par le Comité national de liaison des acteurs de la prévention spécialisée (CNLAPS),a donné l’occasion au secrétaire d’Etat Adrien Taquet et au délégué interministériel à la pauvreté, Olivier Noblecourt, d’exprimer le récent soutien de l’Etat à cette politique publique et à son ancrage dans la protection de l’enfance nous explique La Gazette des Communes qui donne la parole à Anne-Marie Fauvet,  la présidente du CNLAPS.

« Quels sont les enjeux actuels pour la prévention spécialisée ? » demande la journaliste Rouja Lazarova. « Le premier, c’est le phénomène des MNA, qui ne va pas s’arrêter. La problématique est complexe. Parmi les MNA, beaucoup sont très dynamiques, ont une vraie volonté de s’intégrer. Mais il y en a aussi qui sont victimes de réseaux..? » résume Anne Marie Fauvet. L’autre enjeu dit-elle « c’est de poursuivre le travail avec l’Etat sur la radicalisation. Il s’est passé la même chose dans ce domaine que pour le MNA – l’Etat a reconnu notre expertise, car nous sommes auprès de ces publics, et nous avons été sollicités. Mais c’est surtout un travail sur les radicalités que nous promouvons. (lire l’article de la Gazette des Communes)

Lutte contre la pauvreté : les cinq départements normands s’engagent ensemble

L’État et les départements du Calvados, de l’Eure, de la Manche, de l’Orne et de la Seine-Maritime «s’engagent ensemble dès 2019» en signant le protocole de préfiguration des conventions d’appui à la lutte contre la pauvreté et d’accès à l’emploi. C’est un engagement à poursuivre 4 grands objectifs :

  • Garantir un meilleur accès des bénéficiaires des minima sociaux à l’insertion sociale et professionnelle ;
  • Prévenir toute « sortie sèche » pour les jeunes sortant de l’aide sociale à l’enfance (ASE) ;
  • Mieux valoriser et accompagner l’évolution du travail social au service de toutes les familles ;
  • Renforcer les droits essentiels de tous les enfants et accompagner leurs parents ou responsables légaux.

(lire l’article de weka.fr)

 

photo : pixabay  « détresse » Public Domain

La sélection des articles a été réalisée avec l’aide de Michelle Verrier Flandre. 

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