Plus de 115 avec un enfant de + de 3 ans! / L’accompagnement des familles à domicile en danger ? / Pour une « protection sociale solidaire »

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  • Hébergement d’urgence : avec un enfant de plus de 3 ans, le 115 ne peut plus vous aider : « l’oeil du 20 heure » sur France 2 est allé enquêter : Il n’existe aucune trace écrite de ce critère. « Nous avons donc fait un test, pour vérifier : nous appelons le 115 des Hauts-de-Seine, en nous faisant passer pour le père d’une famille de deux enfants, âgés de 4 et 6 ans. “Votre famille n’entre pas dans les critères de prise en charge, nous répond une opératrice. Et quels sont ces critères de prise en charge ? Des enfants de moins de 3 ans.”  France 2 a rencontré une mère de famille qui « a perdu » ainsi son hébergement. Elle a pourtant 3 enfants. Elle erre désormais dans la rue avec eux. Ils ne sont plus scolarisés.

  • L’accompagnement des familles à domicile en danger. 4 fédérations associatives d’aide à domicile (Adessadomicile, ADMR, FNAAFP/CSF et UNA) et l’Uniopss ont  interpellé la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, sur l’avenir de l’aide à domicile aux familles financée par la CNAF (Caisse nationale d’allocations familiales). « Nous refusons que les 1 100 services et les 70 000 familles que nous accompagnons soient les «sacrifiés» de l’action sociale de la CNAF ». précise le communiqué : « Selon les informations obtenues, une réduction de 10 millions d’euros des financements de la CNAF pour notre secteur serait envisagée, tandis que tous les autres secteurs bénéficieraient d’un maintien ou d’une augmentation des enveloppes ».
  • « Une protection sociale solidaire » est possible :  Face à la montée des inégalités, des responsables d’associations et de syndicats parmi lesquels Véronique Fayet, présidente du Secours catholique, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, ou Louis Gallois, président de la Fédération des acteurs de la solidarité, appellent l’Etat à renforcer les solidarités à l’égard des plus démunis. (lire l’appel)
  • 9e jour de grève aux ASH. La direction refuse toute négociation. Elle estime que « ces salariés sont en résistance à la politique du groupe » : les 14 salariés sur site et les pigistes de la rédaction des ASH se  heurtent au refus de la direction de discuter de la problématique au cœur du conflit : le maintien des emplois et des compétences au sein de la société ASH Publications. Si le magazine ASH devait fonctionner sur un modèle de sous-traitance, il y a fort à craindre qu’il  y perde ce qui fonde sa réputation dans le secteur médico-social : son expertise et son sérieux.
  • Communauté opprimée : les sourds ont manifesté à Paris : Plusieurs centaines de personnes sourdes et malentendantes ont manifesté le 16 juin 2018 à Paris à l’appel du collectif « Ensemble contre la sous-citoyenneté des sourds ». Difficultés d’accès à l’éducation, au travail ou aux services publics, médias très peu traduits en langue des signes : les manifestants et quelques « entendants » venaient ainsi dénoncer les « nombreux dysfonctionnements » de la société, réclamer une « réelle égalité des droits », mais surtout une « reconnaissance citoyenne » (lire l’article)

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Revue de presse réalisée avec le concours de Michelle Verrier Flandre

photo : capture d’écran  du reportage de France 2

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