Familles d’accueil : la relève de la garde traîne
Alors qu’une «stratégie nationale de protection de l’enfance» est en projet pour repenser le secteur sinistré, «Libération» est allé à la rencontre des acteurs de terrain. Cette semaine, c’est un reportage auprès d’assistants familiaux dont le nombre s’amenuise de façon inquiétante.
Dans le Nord, cette pyramide des âges vieillissants est d’ores et déjà une plaie. Le département doit recruter 200 nouveaux assistants familiaux pour combler les départs de 2019. Autant pour 2020 et 2021. Mais la mission s’avère ardue. «Il y a une vraie crise de la vocation, constate une assistante sociale lilloise de 33 ans. Je sais qu’on rabâche cette expression à tout bout de champ, mais c’est affligeant de réalité.» La situation est toute autant problématique dans de nombreux départements (lire l’article de Libération)
Entre isolement et dépendance, les femmes âgées, victimes sous-estimées des féminicides
26 femmes de plus de 70 ans sont mortes sous les coups de leur conjoint en 2017. Sans nier les difficultés liées à la dépendance des personnes âgées, les associations insistent sur le fait de ne pas y voir de simples « drames de la vieillesse ».
Sans être la catégorie d’âge majoritaire – à savoir les 40 à 49 ans -, les seniors constituent une part importante des victimes de « féminicides ». Pour Anaïs Leleux, membre du comité de pilotage de l’association NousToutes, ces meurtres bénéficient d’une « fausse image ». « On voudrait trouver, avec l’âge, des circonstances atténuantes aux auteurs. Se dire que finalement, c’est moins grave parce qu’ils étaient vieux. Mais les féminicides n’ont pas de barrière d’âge » (lire l’article de BFMTV)
« Une journée pour soi » : un livre nécessaire pour entendre la parole des femmes précaires
La magazine « Elle » donne la parole à plusieurs femmes qui ont participé à une journée organisée conjointement par le Secours Populaire et la fondation LVMH. Leurs portraits photographiques et leurs témoignages sont à découvrir dans le livre « Une journée pour soi », dont le bénéfice des ventes sera reversé au Secours populaire. Parmi les participantes, Marie s’est confiée à Claire Lajeunie. Une première pour elle.
Difficile de mettre des mots sur une vie qui dégringole d’un coup, et surtout encore faut-il être écoutée. Marie a participé à la journée avec l’une de ses amies, réfugiée politique. « Certaines des autres participantes ont des parcours de vie absolument effarants. (lire l’article du magazine « Elle »)
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Pister son enfant avec une appli, une fausse bonne idée
L’utilisation de technologies de surveillance et de suivi personnel a considérablement progressé au cours de la dernière décennie. Les problèmes les plus délicats qui peuvent se poser viennent des applications conçues pour pister d’autres personnes, par exemple celles qui permettent à des parents de suivre leurs enfants. Il existe aujourd’hui des applications spécifiques pour les parents qui veulent surveiller la position GPS de leurs enfants, savoir qui ils appellent, à qui ils envoient des textos, quelles applications ils utilisent, ce qu’ils regardent en ligne et quels sont les numéros enregistrés dans leurs contacts.
Joel Michael Reynolds, assistant Professeur de Philosophe, à l’Université du Massachusetts. Il alerte sur les risques de fuites de données, la perte de confiance que cette pratique engendre et les problèmes éthiques que cela pose. (lire l’article paru dans The Conversation)
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photo : VisionPic.net sur pexels
Revue de presse réalisée avec le concours de Michelle Verrier Flandre
Une réponse
comme l’a affirmé une charmante dame à la télé : quand on est précaire, on n’a qu’à ne pas divorcer.