- En marche vers un « versement social unique » : Le gouvernement dévoile ses intentions pour faire reculer la pauvreté. Il entend concentrer ses efforts auprès des enfants et des familles monoparentales. Et il annonce un calcul des minima sociaux simplifié et automatisé pour 2020. Au nom des associations de solidarité, l’Uniopss confie quelques inquiétudes : L’Uniopss a le sentiment que les préoccupations sociales ne sont pas prioritaires face à la « locomotive économique ». Un sentiment largement renforcé par les « mesures estivales prises sans concertation » comme la baisse de 5 euros des APL et la réduction brutale et drastique des contrats aidés.
- Vers un plan d’économies sur les mal-logés : Pour la Fédération des acteurs de la solidarité, qui regroupe 850 associations et organismes de lutte contre l’exclusion, les mesures annoncées sont en contradiction avec les objectifs affichés initialement par le gouvernement dans sa feuille de route Logement d’abord, à savoir l’accès au logement pour les personnes les plus démunies. Cela pour 4 raisons principales 1. La diminution de 5 euros des APL dès le mois d’octobre touchera six millions de ménages parmi les plus pauvres et rendra plus difficile encore leur accès au logement 2. La perspective d’une réduction plus massive des APL dans le parc HLM, compensée par une baisse des loyers, réduira considérablement les capacités d’investissement et de production des bailleurs sociaux 3. La revente des logements sociaux aux locataires les plus modestes va réduire d’autant le parc HLM alors qu’il s’agit du premier outil pour l’accès au logement des personnes démunies dont plusieurs milliers sont encore inscrites sur liste d’attente 4. La faiblesse des objectifs de production du logement social et la non revalorisation des aides à la pierre – qui n’ont cessé de diminuer ces dernières années – ne permettent pas de produire le choc d’offre attendu par les mal-logés.
- Les députés s’alarment des conditions de travail dans les maisons de retraite : Le constat est « sans appel », a résumé Brigitte Bourguignon, présidente (LRM) de la commission des affaires sociales à l’assemblée nationale (et présidente du HCTS), tant le rapport est accablant. Les conditions de travail sont « particulièrement préoccupantes tant d’un point de vue physique que psychologique », notamment pour les aides-soignantes. La profession connaît un taux d’absentéisme moyen de 10 % et un taux d’accident du travail de deux fois supérieur à la moyenne nationale, plus important que dans le secteur du BTP. La médicalisation des établissements, poursuit le rapport, est « insuffisante », un tiers des établissements sont dépourvus de médecin coordonnateur, tandis qu’une grande majorité des Ehpad n’ont pas d’infirmier de nuit
et aussi
- Maltraitance d’enfants handicapés : le procès d’une lanceuse d’alerte. ce procès fait suite à une émission de télévision diffusée en janvier 2014 : « Enfants handicapés maltraités : les révélations de M6 en caméra cachée » Yves Faucoup en avait rédigé un article sur son blog. Céline Boussié est soutenue par « une centaine de personnes – Ligue des droits de l’homme, comité de soutien – sont rassemblées sur le parvis. Tous sont là pour soutenir l’ancienne aide médicale psychologique (AMP) de l’institut médico-éducatif (IME) Moussaron, un centre de soins pour enfants polyhandicapés situé à Condom (Gers). Elle est poursuivie pour diffamation après avoir dénoncé les mauvais traitements dont elle aurait été témoin durant les cinq ans où elle a travaillé dans l’institut ».