Emmanuelle Béart : « Je n’arrive pas à fermer les yeux » / « Ne sacrifions pas les personnes handicapées » / Contre la pauvreté : faire évoluer nos pratiques

« Je n’arrive pas à fermer les yeux ! » Le cri du coeur d’Emmanuelle Béart à propos des réfugiés

Emmanuelle Béart a rendu visite à des réfugiés lors de sa venue au Festival d’Avignon. Elle a fait part de son émotion sur Instagram. Elle a rencontré, le 11 juillet, le collectif Rosmerta. Basée à Avignon depuis plusieurs années, ce lieu d’accueil et centre social et culturel autogéré accueille des mineurs isolés et des familles en demande d’asile. Le magazine programme-tv.net explique que depuis décembre dernier, Rosmerta occupe un bâtiment vide, appartenant au diocèse du Vaucluse, et y héberge de façon provisoire 44 réfugiés. Mais le diocèse menace l’association d’expulsion et s’en remet au jugement du tribunal d’Avignon, qui rendra sa décision le 2 septembre prochain. « Encore une fois j’ai vu le désespoir , l’attente la peur mais aussi la solidarité !!! Des bénévoles des associations des médecins professeurs ….je n’arrive pas à fermer les yeux !! Je n’y arriverai jamais ! Je voudrais les aider … et ne pas rester dans mon palais des papes à ne rien faire ». (lire l’article de programme-tv.net)

« Ne sacrifions pas les personnes handicapées »: l’alerte des associations qui s’alarment du revenu universel d’activité : 

Le Journal du Dimanche (JDD) publie une tribune qui réunit 55 organisations représentatives des personnes handicapées et de leurs familles. Elles  s’alarment face au projet de futur revenu universel d’activité (RUA), censé se substituer d’ici à 2023 au RSA et à plusieurs autres prestations sociales. « Ne sacrifions pas les personnes handicapées » écrivent-elles.  Elles dénoncent « une concertation qui, sous couvert de faire des constats, dessine déjà des orientations auxquelles nous nous opposons fermement ». « L’allocation aux adultes handicapés ne doit pas disparaître au profit d’un revenu universel d’activité ne prenant pas en compte la spécificité du handicap ». « L’attribution d’un revenu minimum d’existence pour les personnes en situation de handicap ne doit en aucun cas être conditionnée à des droits et des devoirs supplémentaires ».  Car c’est bien ce qui les inquiètent. La disparition de prestations sociale essentielles pour vivre toutes ou presque placées sous condition ce qui va à l’encontre de l’universalité des droits et du principe même de solidarité. (lire l’article du JDD)

Pour lutter contre la pauvreté, les travailleurs sociaux vont devoir faire évoluer leurs pratiques

La Gazette Santé Social a rendu compte de la journée qui s’est tenue le 4 juillet dernier sur les priorités de la formation continue des travailleurs sociaux .  Olivier Noblecourt, délégué interministériel chargé de la stratégie, a ouvert les travaux en indiquant que «l’art de l’exécution de la stratégie pauvreté» nécessitait la «mobilisation de ceux qui font le quotidien du social, les travailleurs sociaux». «Sans soutien aux pratiques du travail social, rien n’est possible», a-t-il ajouté. « Six grandes priorités présideront à toute formation continue :1. « le travail social collectif et le développement social », 2. »la participation des personnes », 3. « le numérique et le travail social », 4. « l’insertion socio-professionnelle », 5. »le travail social et les territoires », 6. »l’aller vers ». « Les trois groupes de travail qui ont planché sur les trois premiers thèmes au sein du Haut conseil du travail social (HCTS), placés sous l’autorité respective de Cyprien Avenel, sociologue à la DGCS, de Marcel Jaeger, membre du HCTS et de Didier Dubasque, membre du HCTS, ont clos leurs travaux fin juin ». (j’aurais l’occasion de revenir prochainement sur les propositions que nous avons faites à Olivier Noblecourt au nom du Haut Conseil du Travail Social).  (lire l’article de la Gazette Santé Social)

et aussi

APL : un quart des allocataires peinent à payer leur loyer

“Il est évident que les allocations aident les ménages à vivre dans un logement, par contre, dire que grâce à elles, ces ménages sont à l’abri des difficultés financières est faux”.  Le magazine « Capital » explique cette difficulté en référence à un article publié par le magazine de l’INSEE  « économie et statistique ». Intitulé « Les allocations logement ne peuvent à elles seules empêcher les arriérés de loyer » il fait état des travaux menés par Véronique Flambard, enseignante-chercheuse en économie à l’Université Catholique de Lille. les résultats de l’enquête indiquent que 25,7% des bénéficiaires d’allocations logements (aides personnalisées au logement, allocation de logement familiale, allocation de logement social) sondés ont rencontré des difficultés de paiement du loyer au cours des 24 derniers mois , tandis que les non-bénéficiaires ne sont que 11,5% à s’être déjà retrouvés dans cette situation. Une probabilité qui augmente de surcroît, lorsque les ménages bénéficient de forts taux d’aides. (lire l’article de Capital)

Photo : copie d’écran vidéo de l’association Rosmerta à Avignon

La sélection des articles a été réalisée avec l’aide de Michelle Verrier Flandre

 

 

 

 

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