- À gauche comme à droite, « l’assistanat » dans la ligne de mire : L’enquête Ipsos Sopra-Steria pour France Télévisions et Radio France révèle que la « lutte contre l’assistanat » apparaît comme une priorité pour 71% des sondés. Logiquement, 93% des Français qui voteraient pour François Fillon et 88% de ceux pour Marine Le Pen veulent lutter contre l’assistanat. Chez les candidats de gauche, ce combat reste une priorité pour 32 % des électeurs de Benoit Hamon et pour 41 % de ceux de Jean-Luc Mélenchon. Le score monte à 70% chez les électeurs de Macron. Mais presque deux tiers (62%) des Français considèrent dans le même temps que le niveau de remboursement des dépenses de santé est trop faible. (l’assisté, c’est l’autre…)
- Encombrante démocratie : le billet de Saül Karsz (Pratiques sociales). « Le candidat de droite à la prochaine élection présidentielle en France exprime des critiques sévères envers le système judiciaire, qu’il accuse même « d’assassinat politique » – déclaration étonnante venant de quelqu’un qui parait fort vivant. Bien d’autres, politiques et capitaines d’industrie notamment, ont exprimé, expriment et exprimeront encore leur courroux face aux convocations policières et judiciaires, ne daignent pas y obtempérer, crient au scandale. L’éventualité de devoir rendre (des) compte(s) leur est insupportable »…
- Une belle initiative du site web de TSA qui édite nouvelle série intitulée « A voix haute ». Elle a pour ambition de donner la parole à ceux qui n’ont longtemps pas eu droit au chapitre : ceux qu’on nomme « usagers », « bénéficiaires », ou encore « personnes accompagnées ». Et c’est avec Hamidou que TSA inaugure l’exercice : ce mineur isolé étranger a dû batailler 6 mois avant d’obtenir une prise en charge par la protection de l’enfance.
- La Journée internationale du travail social a lieu demain 21 mars sur le thème : « Promoting Community and Environmental Sustainability » : à cette occasion voici le message d’Annamaria Campanini, Présidente de l’Association internationale des écoles de service social :
et aussi
- Les départements alsaciens alertent à nouveau l’État à propos des mineurs isolés étrangers: Le Bas-Rhin et plus précisément Strasbourg, est un espace frontalier, un carrefour de plusieurs routes d’immigration. Le Conseil départemental a toujours été en première ligne pour accueillir les mineurs qui arrivent en France sans leur famille. Les pays d’origine des mineurs concernés sont les mêmes qu’il y a quelques années : dans l’ordre Guinée, Afghanistan, Pakistan, Algérie et Mali. Autrement dit, pas d’afflux de jeunes venus des conflits en Syrie ou d’Irak. Le démantèlement du camp de transit à Calais n’a pas eu d’impact…