- Le Défenseur des droits enquête pour des cas de médecins refusant de soigner des précaires : Jacques Toubon, a ouvert plusieurs enquêtes après avoir été saisi par une quarantaine d’associations sur plusieurs cas de médecins signalant sur internet leur refus de soigner les patients bénéficiaires de la couverture maladie universelle ou de l’aide médicale de l’État. Médecins du Monde, la Fédération des acteurs de la solidarité (Fnars) et le Collectif interassociatif sur la santé (CISS, qui regroupe 40 associations de patients) ont découvert qu’au moins douze cabinets de médecins ou dentistes faisaient figurer «Pas de CMU» ou «Pas de CME», sur leur page Doctolib.fr ou Monrdv.com, sites de prise de rendez-vous médicaux.
- Chômage et précarité : feu sur les idées reçues ! Un collectif d’une vingtaine d’associations dans le champ de la solidarité et de la lutte contre la pauvreté ont uni leurs forces pour publier un livre dénonçant 16 idées reçues autour du chômage et de la précarité. En obtenant la préface de Ken Loach, le collectif a donné un visibilité forte à son initiative éditoriale.
- 365 jours par an au chevet des policiers vulnérables : Agir, vite. En quelques jours à peine, le policier ou le gendarme en souffrance peut quitter son service pour être admis au Courbat. Deux psychologues et une neuropsychologue se chargent du suivi des patients. Fin connaisseur du quotidien des forces de l’ordre, un policier assistant médico-social vient en complément des soignants. Une assistante sociale épaule les patients en grande difficulté économique. Un élément-clé quand il s’agit de préparer leur retour à l’autonomie ou à l’activité
et aussi
- Ile-de-France: des carnets de santé distribués aux migrants : Il seront distribués à quelque 2000 migrants répartis dans les 46 centres d’hébergement installés en Ile-de-France, sauf Paris. « A plus long terme, l’initiative devrait être étendue à l’ensemble du territoire français et en Outre-mer notamment à Mayotte et en Guyane », selon l’association. Traduit en anglais et en arabe, le carnet facilitera également l’échange « parfois difficile » lors des consultations médicales, a ajouté la Croix-Rouge française. « Grâce à ce document, strictement personnel et confidentiel, les professionnels de santé disposeront ainsi de toutes les informations nécessaires (antécédents familiaux, chirurgicaux, médicaux, allergies et maladies) pour garantir une prise en charge de qualité », selon l’association dans un communiqué.
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