Covid-19 : 23 % des Français anxieux / Addictions : les parents souffrent aussi / Il n’y a pas assez de logements sociaux

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Covid-19 : 23 % des Français montrent des signes d’un état anxieux

Près d’un tiers des Français, c’est 9 points de plus par rapport au niveau hors épidémie, selon une enquête réalisée Santé Publique France et publiée le 23 décembre dernier. Plus grave encore, SPF recense que 10 % des Français auraient eu au cours de l’année des pensées suicidaires. Là encore, ce pourcentage est plus élevé qu’avant la pandémie, soit cinq points de plus. Enfin, dernier enseignement de cette enquête, 68 % des interrogées ont déclaré des problèmes de sommeil au cours des huit derniers jours, soit 19 points de plus comparativement aux périodes avant l’épidémie.

Diane Cacciarella pour le site pourquoidocteur.fr précise aussi que selon l’INSERM 15 à 20 % de la population générale a été ou sera concernée par un trouble de la dépression au cours de sa vie. Elle précise qu’à partir de 2022, huit séances chez le psychologue seront remboursées par an. Les tarifs fixés sont de 40 euros pour la première séance et 30 euros pour les suivantes.  (lire l’article de pourquoidocteur.fr)

 


Addiction chez les jeunes : les parents en souffrent aussi

L’addiction est encore un sujet tabou. C’est pourtant un phénomène qui peut toucher absolument tout le monde et dans tous les milieux socioculturels. Parents et proches de victimes d’addictions quelles qu’elles soient endurent, eux aussi, les affres douloureuses de la maladie. Et peuvent aisément s’y perdre.

Lysiane Ganousse, journaliste à l’Est Républicain, est allée enquêter sur ce sujet peu abordé. Elle a rencontré « Adhère » (Association pour le développement humain et relationnel). C’ est l’une des rares stuctures à Nancy qui réserve du temps d’écoute aux proches des toxicomanes ou des personnes dépendantes. Elle leur propose un cercle d’infos et de parole libre en toute discrétion.

La journaliste donne la parole aux parents d’un jeune toxicomane : « « Exprimer les choses telles qu’elles sont et non telles qu’on les voudrait » voilà ce qui leur parait essentiel  « Il s’agit surtout de sortir du vase clos, se confronter à ses pairs et donc à d’autres expériences, bénéficier d’effets miroir. Ça peut vraiment permettre parfois de débloquer les choses ! » Et d’amortir les symptômes de découragement, d’agressivité, de défiance, voire de rejet à l’égard du malade, qui ne manquent pas de se manifester à plus ou moins long terme. (lire l’article de l’Est Républicain).

 


La France manque-t-elle de logements sociaux ?

Oui peut-on répondre quand on sait que notre pays ne parvient pas à atteindre les objectifs qu’il s’est pourtant fixé. Un article du Figaro Immobilier signé Guillaume Errard nous apprend quà peine plus de 100.000 HLM devraient être sortis de terre d’ici à la fin de l’année. Loin des 125.000 espérés par le gouvernement.

Pour remédier à la pénurie, Emmanuelle Wargon, ministre du Logement a fixé un objectif en février dernier: 250.000 nouveaux logements sociaux en 2 ans (2021 et 2022) dans le cadre d’un protocole signé avec les opérateurs HLM. Soit 125.000 en moyenne par an. À mi-parcours, cet objectif a déjà du plomb dans l’aile. Car, pour 2021, on sera bien en dessous. «Entre 105.000 et 110.000» a confirmé la ministre

«L’objectif du gouvernement est irréaliste, affirme la Fédération nationale des offices publics de l’habitat qui n’a pas signé le protocole. Les conditions économiques ne sont pas réunies : la baisse des recettes des organismes de HLM, l’augmentation des coûts de construction, le coût du foncier sont autant de freins à une hausse de la construction de nouveaux logements». (lire l’article du Figaro)

 


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La sélection des articles a été réalisée avec l’aide de Michelle Verrier Flandre. Merci à elle

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