Contrats à impact social, quelle réalité ? / 6 commissions sur la pauvreté des enfants et des jeunes / TISF : travailleur social de grande proximité

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  • Contrats à impact social : où en est-on aujourd’hui ? France Culture vient de diffuser une émission sur ce sujet bien sensible. Il s’agit rappelons-le de « faire financer des programmes sociaux par des investisseurs privés, qui seront, en cas de succès, remboursés par l’Etat ». On apprend à cette occasion  que le seul contrat effectif à ce jour est celui de l’association pour le droit à l’initiative économique. L’Adie, qui accompagne les personnes éloignées de l’emploi vers la création d’entreprise, a lancé un programme dans trois zones rurales dont elle était absente. Et cela grâce aux 500 000 euros investis par sept financeurs, dont BNP Paribas, l’AG2R ou la Caisse des dépôts. Au bout de trois ans, ils seront remboursés par l’Etat avec un petit retour sur investissement, explique Xavier Fabre, en charge du contrat l’Adie. Mais seulement si ça marche. Avis aux travailleurs sociaux, la pression sera mise pour obtenir des résultats si les « investisseurs » veulent gagner de l’argent.   Cinq autres contrats à impact social sont sur le point d’être signés…
  • Pauvreté des enfants et des jeunes : Agnès Buzyn et Olivier Noblecourt lancent la concertation (retour sur la première réunion et présentation des six groupes de travail nationaux
    « Eradiquer la pauvreté des enfants »,
    présidé par Nathalie Casso-Vicarini (présidente de l’association Ensemble pour l’éducation de la petite enfance) et Frédéric Leturque (maire d’Arras, conseiller régional).
    « Prévenir la vulnérabilité des jeunes et favoriser leur insertion »
    , présidé par Antoine Dulin (vice-président du Cese) et Fiona Lazaar (députée).
    – « Développer l’accompagnement global et les leviers de prévention de la pauvreté« ,
    présidé par Olivier Véran (député) et Véronique Fayet (présidente du Secours catholique).
    « Accès aux droits et aux services, lutte contre le non-recours »,
    présidé par Matthieu Angotti (directeur général du CCAS de Grenoble) et Aurore Bergé (députée).
    « Un accompagnement renforcé dans la lutte contre l’exclusion »,
    présidé par Christine Laconde (directrice du Samu social Paris) et Alain Régnier (préfet).
    « Piloter la lutte contre la pauvreté à partir des territoires »,
    présidé par Joëlle Martinaux (présidente de l’Unccas) et Mathieu Klein (président du conseil départemental de Meurthe-et-Moselle).
  • Travailleur social de grande proximité : On les appelait autrefois « travailleuses familiales ». Aujourd’hui, les techniciens(nes) de l’intervention sociale et familiale (TISF) sont bien plus qu’une aide ménagère pour parents débordés. Ils jouent un rôle dans la restauration du lien, le retour à la sérénité, en apprenant aux parents à retrouver confiance en eux et à gérer les contraintes. En s’appuyant sur le quotidien. Le journal L’Alsace a accompagnée Geneviève dans ses rendez-vous et déplacements…

et aussi

  • Une sage-femme itinérante pour les femmes SDF enceintes :   « Il est difficile de faire un suivi avec une femme enceinte qui ne s’alimente pas correctement et qui ne dort pas la nuit. »  Couronné par le prix Unicef Territoria d’or 2017, le dispositif « PMI hors les murs » de la Ville de Paris  accompagne et soigne une quarantaine de femmes enceintes et d’enfants à la rue. « Ma mission consiste à me déplacer et à aller à la rencontre de ce public fragile, vivant à la rue. Ces personnes bougent sans cesse d’un jour à l’autre. Elles ne connaissent pas notre système de soins. La PMI est un maillon qui permet de lutter contre ces vulnérabilités ».

 

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