Connaître les 15 préconisations du Livre Blanc du Travail Social… Pour les appliquer !

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Un trop grand nombre de rapports ne sont pas lus ni utilisés par les professionnels qui, souvent par manque de temps, en prennent rapidement connaissance pour les oublier presque aussitôt. Ce n’est pas la vocation du Livre Blanc du Travail Social qui a décliné un certain nombre de mesures opérationnelles visant à améliorer les conditions d’intervention des travailleurs sociaux. Il y a des actions à court, moyen et long terme. Il est donc utile de les connaitre pour tenter de les mettre en œuvre à la mesure des moyens de chacun. C’est pourquoi cet article vous propose un résumé de ces orientations pour le travail social. À vous ensuite d’identifier celles sur lesquelles vous pouvez agir.

Voici donc un résumé assez condensé des 15 préconisations du Livre Blanc du Travail Social susceptibles de vous permettre d’engager des actions appropriées au sein de votre institution. Bien évidemment, certaines mesures relèvent de décisions gouvernementales, d’autres vont du côté de directions de service. Il y a celles qui ont trait à la formation mais aussi au bien-être au travail. Et puis il y a celles qui peuvent être mise en œuvre assez simplement. Le tout étant de le vouloir et de s’en donner les moyens.

En tant que professionnel de terrain, vous pouvez aussi alerter vos encadrants ou votre direction sur certains aspects qui peuvent les concerner. Bref, il s’agit de faire bouger les choses autant que faire se peut, car nous savons bien que tout ne peut venir d’en haut. Certaines préconisations relèvent de décisions nationales et gouvernementales, mais d’autres peuvent être appliquées dès aujourd’hui. Voici l’essentiel de ces 15 fiches – mesures.


Le pouvoir d’agir professionnel retrouvé pour une action publique renouvelée

La première fiche mesure  propose des solutions pour retrouver le pouvoir d’agir professionnel dans le secteur social et médico-social, afin de renouveler l’action publique :

    • Généraliser l’assouplissement de la logique d’appel à projet pour favoriser une meilleure coopération des acteurs sur les territoires.
    • Pérenniser les actions financées par des appels à projet démontrant leur pertinence.
    • Impliquer les professionnels de terrain et les personnes concernées dans les procédures d’attribution des appels à projets.
    • Fournir un accompagnement adapté aux opérateurs ayant des ressources limitées pour soutenir la diversité des projets et l’innovation.
    • Coordonner les plans, schémas et appels à projets pour éviter les effets de juxtaposition et de contradiction des actions.
    • Compléter les indicateurs quantitatifs de pilotage avec des éléments qualitatifs pour une évaluation plus intégrée des actions et faciliter le positionnement réflexif des professionnels.

 


Renforcer l’Attractivité des métiers du travail social autour du maintien dans l’emploi et de l’amélioration de la qualité de vie au travail

La fiche mesure 2 propose des actions visant à renforcer l’attractivité des métiers du travail social. La mise en œuvre de ces mesures nécessite des évolutions législatives et règlementaires :

    • Se recentrer sur le cœur de métier : Accueillir, soutenir et accompagner
      • Limiter la charge administrative des professionnels.
      • Valoriser et diversifier les approches d’accompagnement.
      • Favoriser l’autonomie des équipes.
    • Améliorer les conditions de travail :
      • Mettre en place une réelle politique d’accueil pour les nouveaux arrivants.
      • Développer des approches transversales et faciliter le développement des parcours professionnels.
      • Soutenir et renforcer le collectif en privilégiant l’écoute, le partage de pratiques et la convivialité.
    • Développer le management horizontal et prévenir les risques :
      • Développer le management par projet et la proximité entre encadrements et équipes.
      • Élaborer un système de prévention des risques et d’accompagnement des professionnels.

 


Renforcer l’autonomie, la créativité et la responsabilité des travailleurs sociaux par un encadrement différent

La fiche mesure 3 vise à renforcer l’autonomie, la créativité et l’accès aux responsabilités des travailleurs sociaux en proposant un encadrement différent. Celui-ci devant être plus axé sur le soutien et la délibération des enjeux éthiques. Ces actions visent à favoriser un environnement de travail plus épanouissant, où les travailleurs sociaux se sentent soutenus, responsabilisés et encouragés à développer leur expertise et leur créativité :

    • Animer une réflexion continue sur la recherche de sens et la réflexivité clinique et éthique.
    • Considérer les temps d’analyse et de réflexion comme des temps effectifs de travail.
    • Reconnaître et mobiliser l’expertise des travailleurs sociaux.
    • Redonner aux équipes une capacité d’initiative, de créativité et de prise de responsabilité.
    • Instaurer un climat de confiance propice à un management participatif.
    • Accorder une attention particulière à l’accueil des nouveaux salariés en mettant en place un processus d’intégration durable et adapté.
    • Déployer un dispositif généralisé d’aides à l’installation pour les nouveaux employés.
    • Veiller à actualiser les fiches de postes en intégrant les acquis des formations et les compétences spécifiques de chaque individu.

 


Pour un avis consultatif systématique du HCTS pour toute évolution des politiques sociales

  • La fiche mesure 4 propose d’établir un processus d’avis consultatif systématique du Haut Conseil du Travail Social (HCTS) pour toute évolution des politiques sociales.
    • Faire intervenir la commission éthique et déontologie du travail social (CEDTS) pour fournir un éclairage de vigilance lorsque des projets de modifications de textes réglementaires concernant les politiques publiques soulèvent des questions éthiques et déontologiques.
    • Encourager la réflexion sur les conséquences des choix politiques sur les personnes accompagnées, les professionnels et les modalités d’accompagnement en développant des études d’impact.
    • Émettre des avis sur les projets de lois, décrets et circulaires liés au travail social au stade de leur conception, similaire au rôle du Conseil National Consultatif des Personnes Handicapées.
    • Favoriser la collaboration entre les différentes instances existantes pour assurer une coordination efficace.

 


Élaborer un texte référentiel donnant des repères éthiques et déontologiques en travail social

  • La fiche mesure 5 propose l’élaboration d’un texte référentiel fournissant des repères éthiques et déontologiques pour les professionnels du travail social et de l’intervention sociale. Ce texte vise plusieurs objectifs :
    • Assurer le respect des droits fondamentaux des personnes dans les pratiques professionnelles.
    • Offrir aux professionnels du travail social des repères clairement formalisés pour les soutenir dans leur travail quotidien.
    • Renforcer la crédibilité et la légitimité des professionnels en établissant des normes claires concernant leurs droits et leurs devoirs.
    • Encourager les employeurs à respecter ce texte référentiel, garantissant ainsi le respect des missions des professionnels du travail social.

 


L’accès aux droits

La fiche mesure 6 se concentre sur l’amélioration de l’accès aux droits pour les personnes accompagnées par les professionnels du travail social. Elle propose plusieurs actions pour atteindre cet objectif :

    • Développer l’aller vers :
      • Renforcer l’accueil inconditionnel en proposant des lieux intégrant la présence des principaux services publics.
      • Développer un meilleur maillage territorial des maisons France service.
      • Aller vers les publics éloignés en proposant des interventions collectives et des permanences délocalisées.
    • Faciliter les démarches d’accès aux droits :
      • Relancer des séances d’information communes sur les dispositifs d’action sociale.
      • Adapter les logiciels informatiques pour le suivi des accompagnements en respectant les règles éthiques et déontologiques.
      • Accélérer la simplification des dossiers administratifs en associant des professionnels de terrain et des personnes concernées.
      • Garantir un délai de traitement des demandes et permettre les demandes en version papier.
    • Renforcer la coordination entre professionnels :
      • Favoriser les coopérations entre professionnels et intervenants en renforçant la coordination entre les organisations.
      • Mettre en place des lieux d’échange entre professionnels et permettre un accès téléphonique direct à un référent des organismes de protection sociale.
    • Renforcer les compétences des professionnels chargés du premier accueil :
      • Former les professionnels administratifs à l’accueil social, aux entretiens socio-administratifs et aux démarches numériques.
      • Adapter les contenus des formations initiales en lien avec les nouveaux attendus métier et faire évoluer les grilles de rémunération en conséquence.

 


L’accompagnement : retour au cœur de métier

La fiche mesure 7 présente le besoin de recentrer le travail social sur son cœur de métier, l’accompagnement des personnes. L’objectif est de construire une vision partagée pour une nouvelle culture du travail social, en impliquant tous les acteurs concernés. Voici les actions identifiées :

    • Prendre en compte les différents temps liés à l’activité professionnelle et garantir des espaces réflexifs.
    • Impliquer les travailleurs pairs dans l’accompagnement et assurer une formation adéquate aux encadrants de proximité.
    • Remettre les pratiques de prévention au cœur de l’accompagnement et élaborer des plans de formation adaptés.
    • Mutualiser les temps de formation entre institutions et poursuivre la formation des professionnels aux pratiques émergentes.
    • Augmenter le financement de l’action sociale et revoir les modes de financement des structures sociales.
    • Interroger l’utilité des indicateurs d’évaluation en collaboration avec les représentants des professionnels et des personnes accompagnées.

 


Développer l’ancrage territorial du Haut Conseil du Travail Social.

La fiche mesure 8 vise à développer l’ancrage territorial du Haut Conseil du Travail Social en favorisant le développement des Comités Locaux du Travail Social et Développement Social (CLTSDS) et en y intégrant systématiquement un espace éthique. Les enjeux identifiés sont multiples :

    • Mobiliser les acteurs territoriaux du travail social sur la question de l’attractivité des métiers du domaine.
    • Promouvoir activement le travail social et reconnaître sa fragilité en termes d’attraction.
    • Favoriser le décloisonnement entre les acteurs territoriaux par le biais de la coopération.
    • Encourager le plaisir et le sens au travail en réfléchissant sur la signification de l’intervention.
    • Anticiper les mouvements sociaux et les crises en lien avec le travail social, en utilisant les CLTSDS comme observatoires et laboratoires.
    • Stimuler le développement des ressources et des démarches éthiques en travail social.
    • Encourager la réflexion permanente sur le sens du travail social dans les collectivités et institutions, en mettant en avant la pratique de relations humaines complexes et le partage de responsabilités éthiques.
    • Envisager la prise en charge financière de la création d’un poste d’animateur du CLTSDS et de son espace éthique.

 


Renforcer la participation des personnes accompagnées et la pair aidance.

La fiche mesure 9 vise à renforcer la participation des personnes accompagnées. Cette participation est considérée comme essentielle pour garantir les droits des citoyens et identifier les obstacles à leur intégration sociale. Il s’agit de promouvoir l’implication des personnes accompagnées, à reconnaître leur expertise et leur contribution dans la construction des réponses aux besoins sociaux. Plusieurs mesures sont proposées pour atteindre cet objectif :

  • La création d’un statut juridique pour les experts d’usage, avec des missions définies et une intégration dans les conventions collectives.
  • Une simplification des circuits administratifs pour faciliter le remboursement des frais liés à la participation.
  • L’association des personnes accompagnées à diverses étapes de la formation, de l’ingénierie pédagogique à l’évaluation.
  • La création d’un label « empreinte de la participation » pour valoriser l’engagement des centres de formation et des employeurs dans la participation des personnes accompagnées.
  • La création d’un poste de facilitateur à la participation des personnes accompagnées au niveau régional, chargé d’identifier les initiatives, de sensibiliser les acteurs et de coordonner le réseau.

 


Améliorer la communication sur les métiers.

La fiche mesure n°10 propose d’améliorer la communication sur les métiers du travail social afin de lutter contre leur invisibilité, la désaffection des formations et d’encourager les reconversions professionnelles. Pour cela, une campagne de communication à grande échelle est recommandée, avec des messages ambitieux et adaptés aux publics ciblés. Ces initiatives visent à rendre les métiers du travail social plus visibles, attractifs et accessibles à un large public, tout en mettant en avant leurs spécificités et leurs valeurs. Les propositions sont les suivantes :

  • Engager des campagnes de communication nationales régulières et réactualiser les messages des plateformes d’orientation.
  • Développer des initiatives locales pour sensibiliser aux métiers du travail social.
  • Utiliser des médias variés et attractifs, tels que les réseaux sociaux et les chaînes publiques nationales.
  • Créer un jeu vidéo narratif pour adolescents, présentant les finalités et réalités du travail social, en évitant les stéréotypes.
  • Produire des capsules d’immersion professionnelle pour les personnes en reconversion, permettant de découvrir différents univers professionnels.
  • Réaliser une mini-série humoristique pour déconstruire les stéréotypes sur le travail social, en mettant en avant ses valeurs humaines, sa diversité de secteurs et de publics, son aspect collectif, sa dimension internationale, etc.

 


Soutenir les trajectoires professionnelles.

La fiche mesure n°11 propose de soutenir les trajectoires professionnelles des travailleurs sociaux en favorisant les évolutions ascendantes et transversales de leur parcours, en encourageant l’actualisation des connaissances et des compétences, et en facilitant les mobilités vers d’autres secteurs professionnels. Ces mesures visent à rendre les parcours professionnels des travailleurs sociaux plus flexibles, en favorisant la reconnaissance des compétences acquises et en facilitant les transitions entre les différents niveaux et secteurs professionnels. Pour cela, plusieurs actions sont recommandées :

  • Revisiter la structuration des certifications professionnelles en favorisant :
    • Une articulation entre les certifications de même niveau et entre les différents niveaux de qualification, permettant des correspondances, passerelles, dispenses ou allègements entre les diplômes du travail social et ceux de secteurs en proximité (animation socio-culturelle, sanitaire, éducation populaire, etc.).
  • Permettre aux candidats en formation de changer de parcours diplômant, du même niveau de qualification, en évaluant leurs acquis transférables et en facilitant les démarches administratives nécessaires.
  • Assurer aux travailleurs sociaux diplômés de niveau 6 la possibilité de poursuivre un cursus universitaire en renforçant les échanges avec le champ universitaire au niveau national.

 


Pour une politique ambitieuse de développement de parcours professionnels diversifiés en travail social.

La fiche mesure n°12 vise à développer une politique de développement de parcours professionnels diversifiés. Ces mesures visent à rendre les parcours professionnels en travail social plus accessibles, diversifiés et « flexibles », tout en répondant aux besoins du secteur et en favorisant l’attractivité des métiers du travail social.Pour atteindre cet objectif, plusieurs actions sont proposées :

    • Faciliter les financements des parcours professionnels :
      • Créer un observatoire des métiers de la cohésion sociale pour recenser et cartographier les données pertinentes liées aux métiers du travail social.
      • Aligner les financements et la rémunération sur la durée réelle du parcours de formation en adaptant le cadre réglementaire ou législatif, notamment en assurant la prise en charge des coûts de formation et de la rémunération pendant toute la durée de la formation.
      • Reconnaître les métiers du secteur social et médico-social comme des métiers en tension afin de soutenir les personnes en reprise d’études ou en reconversion professionnelle.
    • Fluidifier et diversifier les parcours professionnels :
      • Reconnaître les compétences acquises dans l’activité professionnelle ou extra-professionnelle pour faciliter la fluidité du parcours du salarié et répondre aux besoins transversaux dans les organisations.
      • Faciliter la mobilité tout au long de la vie professionnelle en permettant la reconnaissance des qualifications acquises et en facilitant la transition entre les secteurs public et privé avec une reprise de l’ancienneté.
      • Flécher un financement dédié permettant aux faisant fonction d’entrer dans un parcours de formation pour acquérir la qualification adaptée dans un délai de deux ans.

 


Renforcer les liens entre les différentes parties prenantes de la formation (professionnels, formateurs, apprenants, personnes concernées, grand public) pour assurer des interconnexions durables

La fiche N°13 met en avant l’importance de renforcer les liens entre les différentes parties prenantes de la formation en travail social afin d’assurer des liens durables. Une carte mentale est proposée pour identifier, caractériser et qualifier la nature des liens entre chaque acteur potentiellement impliqué dans la formation. Cette carte met en lumière les lieux, les opportunités et les modalités de collaboration auxquels chacun peut participer pour renforcer les synergies durables entre les parties prenantes de la formation en travail social.

carte mentale livre blanc

  • Parties prenantes : Appliquer la règle des 3 D :
    • Déconstruire les représentations sur le rôle des autres parties prenantes en reconnaissant leur légitimité à contribuer à la formation.
    • Diversifier les acteurs de la formation en permettant, par exemple, aux personnes concernées d’être membres du jury.
    • Dynamiser les interactions dans une perspective durable en instaurant une régularité dans les actions et événements.
  • Dynamiques coopératives et inclusives :
    • Coopérer autour de projets innovants et diversifier les activités de formation, comme des séjours d’étude à l’étranger.
    • Saisir les événements nationaux tels que le Printemps des poètes ou le Festival du film social et les adapter localement.
  • Modalités pédagogiques innovantes :
    • Utiliser des modalités pédagogiques innovantes, telles que des actions hors les murs ou des escape games, pour renforcer les liens entre les parties prenantes.
    • Favoriser la participation d’acteurs variés dans les processus d’évaluation et de certification.
  • Interactions plurielles au sein des établissements de formation :
    • Utiliser toutes les occasions de rencontre entre les parties prenantes, comme les rencontres employeurs-étudiants ou les témoignages.
    • Ouvrir les formations à des publics diversifiés, tels que les bénévoles, les demandeurs d’emploi, les personnes accompagnées, les apprentis et les parents.
  • Renforcement synergique au cœur du secteur social et médico-social :
    • Utiliser le développement de l’apprentissage pour construire de nouveaux rapports avec les employeurs.
    • Coopérer face à la crise des métiers, notamment à travers l’organisation de job dating.

 


Sécuriser les conditions de réalisation des périodes de formation pratique

La fiche mesure 14 vise à sécuriser les temps de formation pratique des travailleurs sociaux. Voici un résumé des principales propositions :

    • Favoriser le développement de l’offre de stage :
      • Faciliter l’accès à tous les territoires en soutenant financièrement les stagiaires pour leurs frais de déplacement et de logement.
      • Identifier deux leviers : les aides au logement et les aides à la mobilité, telles que le permis de conduire ou la prise en charge des titres de transport.
    • Développer des plateformes de ressources :
      • Créer des plateformes régionales pour aider les stagiaires à trouver un lieu de formation pratique et pour mettre en relation les structures d’accueil et les étudiants.
      • Ces plateformes permettraient également d’identifier les aides disponibles sur le territoire.
    • Assurer une progressivité dans le choix des stages :
      • Veiller à ce que les choix de stage soient progressifs en tenant compte des difficultés des terrains de stage pour limiter les abandons précoces.
    • Valoriser la fonction de tuteur de stage :
      • Offrir une formation et une gratification aux tuteurs de stage.
      • Reconnaître les compétences mobilisées et développées par les tuteurs.
    • Encourager des calendriers de formation compatibles avec l’alternance :
      • Assurer que les calendriers de formation sont adaptés au rythme de l’alternance en apprentissage.
    • Garantir le financement de la gratification de la formation pratique :
      • Octroyer aux structures de formation les financements nécessaires pour garantir les modalités de financement de la gratification des stagiaires en formation pratique.

 


Rendre obligatoires des temps de formation continue

La fiche mesure 15 propose de rendre obligatoires des temps de formation continue pour les professionnels du travail social et de l’intervention sociale. Ces propositions nécessitent un financement dédié et supplémentaire, qui peut être soutenu par des initiatives telles que le Plan de relance, le Plan d’investissement dans les compétences et la Stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté. Cette implication financière est considérée comme essentielle pour relever les défis majeurs des transitions démographique, numérique et écologique auxquels le travail social doit faire face dans un contexte sociétal en profonde transformation. Voici un résumé des principales propositions :

  • Garantir un nombre de jours de formation continue obligatoire :
    • Assurer un minimum de 3 jours de formation continue par an, en dehors des formations réglementaires obligatoires et des analyses de pratiques.
    • Ces formations visent à mettre à jour les connaissances et les compétences liées aux métiers du travail social.
  • Développer la formation inter-institutionnelle, inter-secteurs et inter-professionnelle :
    • Promouvoir la collaboration entre différentes institutions, secteurs et professions sur un territoire donné.
    • Les thématiques prioritaires seront définies par le Haut Conseil du Travail Social (HCTS) sur un programme triennal, en collaboration avec le CNFPT et les OPCO du secteur.
    • Ces projets de formation seront conçus et déclinés localement.

 

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