- Services : Ces éducateurs spécialisés exercent en libéral. Un reportage de Ouest France donne la parole à ces professionnels. Faute de moyens suffisants, les institutions en charge des familles en difficulté sont parfois débordées, là où il faudrait agir vite. C’est ce qui a conduit des éducateurs à s’installer en libéral. Le cabinet Agirens regroupe 4 éducateurs qui à Rennes exercent de cette façon. Tous affichent vingt ou trente ans d’expérience au sein d’institutions publiques d’aide à l’enfance et de protection de familles en difficulté. Tous partagent ce sentiment de ras-le-bol et d’impuissance face aux dossiers qui s’empilent. « Quand on vous confie 35 à 40 situations à suivre en même temps, vous avez le sentiment de ne plus faire votre métier. » 36 euros la consultation. Ils interviennent «en complémentarité des services publics en charge de la prévention, pour éviter que les situations de conflits intra-familiaux n’explosent».
- Le Mans : les éducateurs du foyer de l’enfance dénoncent un niveau de violence jamais atteint : Le personnel du foyer de l’enfance de la Sarthe a débrayé lundi après-midi pour dénoncer la multiplication des violences. Selon les éducateurs, on trouve armes et drogues au sein de cette structure de la protection de l’enfance dont les locaux inaugurés en 2012 sont déjà fortement dégradés. Suite à l’agression d’une éducatrice le 20 février dernier, la cinquantaine de salariés, dont vingt éducateurs, ont stoppé le travail et se sont rassemblés en début d’après midi pour dénoncer une situation qui ne cesse de se dégrader. Tous décrivent une situation explosive due notamment à un sureffectif chronique. Résultat : l’établissement ayant pour objectif de protéger des enfants souvent maltraités forme des délinquants se désole Nathalie. (lire l’article de France Bleue)
- Sous la pression du racisme, ils témoignent : Le premier ministre Édouard Philippe a présenté lundi un nouveau plan interministériel contre le racisme, l’antisémitisme et l’homophobie. Le journal La Croix publie à cette occasion plusieurs témoignages. Ces victimes parlent de la pression psychologique que génèrent les agressions, insultes ou attitudes racistes. Le ministère de l’intérieur a recensé 950 actes racistes, antisémites ou antimusulmans en 2017, contre 1 128 en 2016, soit un repli de 16 %. C’est surtout le nombre de menaces et non d’actions violentes qui a baissé en 2017. Les actes antimusulmans connaissent la plus forte baisse (– 34,5 % entre 2016 et 2017) devant les actes racistes (– 14,8 %) et les actes antisémites (– 7,2 %). Les actions violentes à caractère antisémite ont augmenté. Elles sont passées de 77 en 2016 à 97 en 2017. ( lire l’Article de La Croix)
et aussi
- Journal de bord, radiation allongée… : le contrôle des chômeurs version Macron. Ce « contrôle renforcé » des chômeurs est défini comme priorité. Le gouvernement adopte le principe de la carotte et du bâton : « Les radiations pour absence à rendez-vous avec le conseiller, qui représentent aujourd’hui près de 70% des motifs de sanction, verront leur durée réduite, tandis que les radiations consécutives à une insuffisance de recherche d’emploi seront allongées ». Selon Libération, le gouvernement aurait déjà tranché les différentes durées de radiation. Ainsi, le refus de répondre aux convocations de Pôle Emploi serait sanctionner par 15 jours de radiation des listes de Pôle emploi (contre deux mois actuellement). « Autre assouplissement : la sanction pour refus de formation est supprimée », indique le quotidien. Du côté des durcissements, pour tous les autres motifs (refus à deux reprise d’une offre raisonnable, insuffisance des recherches d’emploi…), « le premier manquement sera sanctionné par un mois de radiation, (…) le deuxième manquement par deux mois de radiation et la suppression de deux mois d’indemnités chômage et le troisième manquement par quatre mois de radiation et la suppression de quatre mois d’indemnisation.
revue de presse réalisée avec le concours de Michelle Verrier Flandre
Photo : Gratisography