CCAS : premier ou dernier recours ?.. Nouveaux diplômes AS, ES, CESF, EJE en 2018 ?.. Prévenir la violence institutionnelle dans les établissements..

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  • CCAS, premier ou dernier recours ? : « Pourquoi le gouvernement a-t-il autorisé la disparition de petits CCAS tout en travaillant à ce que doit être le premier accueil social inconditionnel de proximité ? interroge Benoît Calmels, délégué général de l’Unccas. …/… Il est vrai que les petites communes ont peu de moyens financiers ou humains. Pour autant, le maire symbolise souvent l’autorité morale, il est celui qui peut rassembler tous les partenaires autour de la table pour organiser l’action sociale sur le territoire ».
  • Ségolène Neuville : Je souhaite que les nouveaux diplômes soient accessibles dès la rentrée 2018.  La « réingénierie » des diplômes du travail social entre dans une phase active. selon la secrétaire d’Etat  » La CPC a fait un bon travail qui permet de poser un cadre et une méthode et qui, estime-t-elle va contribuer à rassurer et apaiser les inquiétudes. Des inquiétudes qui n’ont d’ailleurs pas lieu d’être puisque la réforme des diplômes découle du plan pauvreté et des Etats généraux du travail social (EGTS), avec pour objectif une meilleure reconnaissance du travail social.
  • Comment prévenir les risques de violence institutionnelle dans les établissements ? « La violence au cœur de l’accompagnement social : mythe ou réalité ? ». Docteure en psychopédagogie et directrice déléguée du Creai Rhône-Alpes, Éliane Corbet en a donné une définition très large allant des violences physiques à la violation des droits y compris quand l’usager ne reçoit pas de réponse à ses demandes. Pour s’en prémunir, les institutions doivent se centrer sur les facteurs de risque et rééquilibrer le travail social trop axé sur l’aide en s’attachant aux besoins.
  • Idée reçue sur les migrants  : « Ils viennent profiter des allocations ». En réalité, les aides auxquelles ils peuvent prétendre sont réduites. Il existe une longue tradition de critique de l’« assistanat » en France. Il est vrai que le système social français est généreux si on le compare à celui de certains de ses voisins européens. …/… Le montant de l’aide aux demandeurs d’asile (ADA)varie en fonction de la composition familiale, des ressources et du mode d’hébergement – les pouvoirs publics ont fondé leur budget sur un montant moyen de 8,40 euros par personne et par jour, soit 252 euros mensuels.  Alors s’il vous plait que l’on arrète de dire que les migrants touchent plus que les Francais qui travaillent. Ils perçoivent beaucoup moins que les allocataires du RSA et ne disposent pas du minimum pour vivre décemment et assumer les charges d’un logement ou celles d’une autonomie permettant d’assurer leurs besoins vitaux  et ceux de  leurs enfants.

et aussi

  • Numérique : facteur d’exclusion ou levier d’insertion ?  « Le numérique et la téléphonie dopent formidablement nos quotidiens mais ne profitent pas à tous. Une importante partie de la population rencontre des difficultés d’accès et d’usage, alors même qu’elle pourrait faire de cette technologie un levier de son insertion. Animée par cette conviction et troublée par l’absence de statistiques françaises sur l’exclusion numérique, Emmaüs Connect a décidé de faire appel à des experts indépendants »…

 

Photo : le CCAS de Cagnes sur mer, photo issue du site de la ville

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