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Canicules et fortes chaleurs, nous sommes tous concernés ! Le gouvernement également.

Avec les effets du réchauffement climatique, la précarité énergétique durant l’été devient pour beaucoup une préoccupation majeure. Un article publié sur le site de la Fondation Abbé Pierre nous en apprend un peu plus sur ce sujet. Les associations, s’efforcent d’aider les personnes mal logées face aux dangers de la chaleur estivale, qui peut s’avérer fatale notamment pour les personnes âgées, mais aussi les enfants, il ne faut pas les ignorer.

Si les maisons mal isolées laissent passer le froid l’hiver, elles laissent aussi passer la chaleur qui peut être étouffante et particulièrement dangereuse.  Patrick, un propriétaire d’une maison mal isolée à Lyon, témoigne de la difficulté de vivre dans une maison où la température atteint 29° jour et nuit. Il a pu effectuer des travaux d’isolation, réduisant ainsi les coûts énergétiques. Il a amélioré le confort de sa famille. Tant mieux pour lui, mais ce n’est pas le cas pour tous. Delphine Agier, directrice de  Soliha Rhône et Grand Lyon, souligne l’importance de l’information et de la prévention, surtout face à la tendance croissante à utiliser des climatiseurs peu efficaces, nuisibles pour l’environnement et pour le portefeuille.

Cette précarité via les fortes chaleurs ne concerne pas seulement les maisons anciennes. À Montpellier, Laura, une étudiante, évoque les défis de vivre dans un appartement avec une véranda qui surchauffe, rendant la vie difficile et coûteuse. Un sondage réalisé pour France Énergie révèle que 54% des jeunes entre 18 et 24 ans souffrent régulièrement de la chaleur dans leur logement.

De nombreuses initiatives sont mises en place.  En Gironde, le Service local d’intervention pour la maîtrise de l’énergie (SLIME) suit les ménages pendant un an pour évaluer les résultats de leurs interventions. À La Réunion, l’association des Compagnons Bâtisseurs propose des solutions adaptées à l’habitat traditionnel de l’île.

Les enfants sont plus vulnérables que nous le pensons

Les enfants, en particulier les bébés et les jeunes enfants, sont beaucoup plus vulnérables aux températures élevées que les adultes. Leur organisme a du mal à s’adapter aux fortes chaleurs. En effet, leur circulation sanguine est moins bonne et leur débit cardiaque plus faible que chez les adultes. Il leur faut de 10 à 14 jours pour s’adapter à la chaleur, contre environ sept jours pour les adultes. C’est ce qu’explique article récent publié par Sciences et Avenir : plus de la moitié des enfants en Europe sont exposés à des températures dangereusement élevées.

C’est pourquoi il est crucial de savoir repérer les signes de détresse chez un enfant en période de canicule. Un enfant grognon ou qui pleure, des éruptions cutanées dans la couche, sont des signes à surveiller. Parmi les symptômes graves, on retrouve les pleurs sans larmes, les vomissements et la diarrhée, moins de couches usagées, une forte irritabilité et un enfoncement des yeux ou du front.

Plusieurs mesures simples peuvent être prises pour protéger les enfants. D’abord, c’est une évidence, il ne faut jamais les laisser dans un espace clos sans ventilation, comme une voiture mais aussi une pièce aux fenêtres fermées. Les enfants ne doivent pas jouer dehors plusieurs heures d’affilée sans surveillance lorsqu’il fait très chaud. Il leur faut au moins 30 minutes de repos lorsqu’ils jouent ou font de l’exercice, car ils se déshydratent très vite. La tenue aussi joue un rôle : on privilégie des habits légers.

L’hydratation est essentielle pour lutter contre la déshydratation. L’enfant doit boire régulièrement de l’eau à partir de six mois. Les femmes qui allaitent doivent aussi s’hydrater plus que d’habitude pour continuer à produire du lait et hydrater les bébés. Il faut constamment vérifier si l’enfant a soif, s’il transpire, s’il semble avoir chaud, s’il vomit, si sa bouche est sèche ou pâteuse, s’il a mal à la tête.

C’est aussi la responsabilité des gouvernements

« Le gouvernement ne peut pas tout » disent certaines bonnes âmes qui ont tendance à tout renvoyer sur la responsabilité de chacun. Au-delà des mesures individuelles que nous pouvons prendre pour protéger les enfants et les adultes vunérables, le GIEC rappelle que des changements à grande échelle sont indispensables et appelle les États à prendre leurs responsabilités. Les émissions de gaz à effet de serre doivent être réduites de façon significative pour éviter que le réchauffement climatique ne s’aggrave. Les gouvernements sont comptables de cette dégradation du climat tout comme les grandes entreprises. Ils doivent prendre des mesures pour protéger leurs populations.

Les États doivent prendre plusieurs mesures pour protéger leurs populations des effets des canicules. Voici quelques-unes des actions les plus courantes et logiques telles que j’ai pu les trouver en effectuant une rapide recherche sur internet.

 

La précarité énergétique est un enjeu majeur qui nécessite une action collective et solidaire. Il est essentiel de rester vigilant et de renforcer les solidarités pour faire face à cette réalité. Là aussi, comme ailleurs, le chacun pour soi n’a pas sa place.

Sources

 

 


Photo en une : freepik freepik

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