Didier Dubasque

Business social : Jean-Marc Borello, ancien éducateur, aujourd'hui patron d'un groupe de 17.000 salariés.. Sans-abri: tous des immigrés ? "Femmes invisibles" : survivre dans la rue..

  • «L’économie solidaire est plus qu’une mode. Nous recrutons sans peine des cadres prêts à baisser leur salaire». Que penser de Jean-Marc Borello et des thèses qu’il défend ? Cet ancien éducateur spécialisé préside depuis sa création le Groupe SOS, qui agrège de multiples entreprises et associations dans divers domaines de l’action sociale. Fervent soutien d’Emmanuel Macron, il n’a pas les codes des patrons habituels. Il a développé un business social assez unique avec le Groupe SOS qui est la première entreprise sociale européenne : 17 000 salariés, 405 établissements en France et dans 35 pays, une croissance de 20 % par an, un chiffre d’affaires qui avoisine le milliard d’euros, 2 000 embauches par an… Le Groupe intervient dans l’accueil de toxicomanes, de SDF, l’accompagnement de jeunes en difficulté ou encore la gestion de crèches, de CER et de maisons de retraite. Il vient de publier Pour un capitalisme d’intérêt général.
  • Sans-abri: tous des immigrés ?  De plus en plus de personnes sont condamnées à vivre dans la rue. Des rapports s’en font l’écho (comme récemment celui de la Fondation Abbé-Pierre ou celui de la Cour des Comptes). Une droite extrême a combattu la venue de réfugiés en prenant soudain la défense des «SDF français», puis, comme «Causeur», elle joue avec les statistiques pour dire que finalement les SDF ne sont que des sans-papiers.
  • Femmes invisibles : survivre dans la rue : Quarante pour cent des sans-abri sont des femmes. Deux SDF sur cinq. Elles sont de plus en plus nombreuses, mais personne ne les voit, ou si peu. Par instinct de survie, les femmes sans-abri se cachent, doivent se rendre invisibles, transparentes…
  • Les priorités des Français pour la lutte contre la pauvreté Les Français attribuent la responsabilité de la lutte contre la pauvreté à l’État en premier lieu (83%), loin devant les collectivités locales (45%), les citoyens (28%), les entreprises (22%) ou les associations (14%). Cette primauté de l’État est exprimée par toutes les catégories de Français, sans distinction. C’est l’un des enseignements d’une enquête IPSOS préparée pour le Conseil Économique, Social et Environnemental.

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