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Biarritz gagne le prix du « pire mobilier urbain » / Autriche : le meurtre d’un travailleur social « aide » l’extrême droite / Justine, assistante sociale…

Rochers, clous, pots de fleurs… la Fondation Abbé Pierre « récompense » le pire du mobilier urbain anti-SDF

Le prix du « dispositif le plus décomplexé » a été remis à un banc transformé en un siège une place, à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques). « Entre rochers sous les ponts, pots de fleurs dans les entrées ou encore clous sur les rambardes, l’imagination pour empêcher les sans-domicile de s’installer ne manque pas. La Fondation Abbé Pierre (FAP) a remis, mercredi dernier, les « Pics d’Or » des pires innovations en matière de mobilier urbain anti-SDF. « Il faut reconnaître qu’il y a beaucoup d’innovation en la matière », ironise Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre. …/… Lors de la cérémonie, la Fondation a aussi présenté une « déclaration des droits des personnes sans-abri », « car ce n’est pas parce qu’on est sans domicile qu’on n’a pas de droits », a souligné Christophe Robert, rappelant notamment le droit pour toute personne à la rue de se voir proposer une solution d’hébergement. (lire l’article de francetvinfo)

Autriche: stupeur après le meurtre d’un travailleur social

Cette histoire a été largement relayée par la presse autrichienne car l’auteur présumé des faits est un citoyen turc, qui avait déjà été expulsé de ce pays en 2010, en raison de plusieurs infractions pénales. Malgré une interdiction de séjour sur le territoire de l’espace Schengen, l’homme est revenu en Autriche début 2019 et a déposé une demande d’asile, en se présentant comme un membre de la minorité kurde. Le parti d’extrème droite FPÖ instrumentalise ce fait divers avec en ligne de mire les élections européennes de mai prochain. Et l’on ne sait rien des circonstances du meurtre de ce travailleur social qui hystérise le débat sur l’immigration (lire l’article de RFI)

Justine, assistante sociale en Haute-Savoie, s’investit pour les autres… même après le travail

Elle exerce un métier difficile dont les motifs de satisfaction ne sont pas toujours évidents. Justine Ngambene est assistante sociale au sein de l’association « Solidarité pour Réussir 74 ». Elle aime aider les autres et pas seulement pendant les heures de bureau.  France 3 est allé à la rencontre de cette assistante sociale qui agit pour les réfugiés. « Ce qui donne à Justine l’envie de se lever chaque matin pour aller travailler, ce sont les sourires de ceux qu’elle a accompagné et qui n’ont plus besoin d’elle aujourd’hui ».  (lire l’article de France 3 Auvergne Rhône – Alpes)

et aussi

Pour les enfants placés, l’angoisse du passage des 18 ans

« Charles Lambret a 17 ans. Étudiant en terminale ES, il passera son bac dans quelques mois. Mais en plus de cet examen ce qui le stresse, surtout, c’est qu’il aura 18 ans le 13 juillet. Pour la plupart des adolescentes et des adolescents, avoir 18 ans signifie pouvoir voter, conduire ou encore consommer légalement de l’alcool dans un bar. Pour lui, avoir 18 ans signifie se retrouver à la rue, sans ressources. Charles fait partie des 300.000 enfants pris en charge par l’ Aide sociale à l’enfance (ASE) en France ». ../…  Avant d’arriver en famille d’accueil, Charles vivait avec sa mère et sa grand-mère. Quand sa mère diabétique a dû être internée en hôpital psychiatrique, il s’est retrouvé dans l’incapacité de vivre seul avec sa grand-mère, âgée de 94 ans. « Je suis plus stable et plus à l’aise dans ma vie depuis que je suis à l’ASE. Ma famille d’accueil fait ce qu’elle peut pour m’aider. »  (lire l’article de slate.fr)

 

La sélection des articles a été réalisée avec l’aide de Michelle Verrier Flandre (merci à elle pour sa veille professionnelle)

photo : compte twitter de la fondation Abbé Pierre.

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Une réponse

  1. Ces mesures anti SDF peuvent-elles être perçues comme des façons de forcer les pouvoirs publics à régir de façon concrète? En effet on peut se dire (ce n’est pas mon opinion) que tant que la rue sera « confortable », le gouvernement ne verra pas l’urgence d’augmenter les solutions d’hébergement des personnes.

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