- Il devrait logiquement prendre la défense des pauvres. « Le nouveau secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, Benjamin Griveaux, devrait, s’il est fidèle à ses écrits, prendre la défense des « assistés » tant décriés par la droite extrême et l’extrême droite : en effet, il est l’auteur d’un livre qui prend leur défense et qui est intitulé «Salauds de pauvres». Benjamin Griveaux rappelle simplement que les dépenses de prestations sociales (versées aux personnes qui ont contribué par des cotisations) représentent 30% du PIB, et celles des aides sociales (sans contribution, dépenses d’assistance) 1 % du PIB. Et parmi ces dernières, on ne compte pas seulement le RSA, mais aussi l’allocation personnalisée d’autonomie versée aux personnes âgées dépendantes ». (Yves Faucoup)
- Des multinationales s’engagent pour les réfugiés: social-washing ou conviction ? Airbnb, Starbucks, Google. Mais aussi Total, Sodexo ou BNP Paribas… Les entreprises françaises comme étrangères multiplient les actions sociales en faveur des réfugiés. En toute sincérité ou avec quelques arrière-pensées? « C’est vrai qu’au début, j’avais peur de la récupération, mais c’est comme pour tous les sujets avec des enjeux de RSE [responsabilité sociale des entreprises]. Il peut y avoir un risque de social-washing, mais au final, ce qui compte, c’est le résultat », confie la directrice de Singa, une entreprise sociale qui aide les réfugiés à s’intégrer.
- L’État une nouvelle fois condamné pour ne pas avoir « pris en charge » un enfant handicapé. Pas d’auxiliaire de vie scolaire et pas de Sessad : L’État doit indemniser une jeune fille et ses parents parce qu’il n’a pas respecté les décisions de la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées. Cette condamnation, rendue par le Tribunal administratif de Cergy-Pontoise, n’est pas une première… Et sans doute pas une dernière, vu les dizaines de milliers de personnes sans solution.
Photo : Benjamin Griveaux sur France Infos