- Après l’attentat de Nice, une assistante sociale en première ligne face aux intolérances : Elle travaille en polyvalence de secteur, dans un Centre communal d’action sociale (CCAS) de l’agglomération niçoise. Depuis l’attentat du 14 juillet, cette assistante de service social entend redoubler les propos contre les Maghrébins et les musulmans. Elle témoigne, anonymement, de sa difficulté à y répondre.
- Désespéré suite aux lenteurs administratives, il s’immole pour toucher sa retraite… « Face à l’incurie de l’administration, un sexagénaire a tenté de mettre fin à ses jours devant sa caisse de retraite, à Marseille. Un drame symptomatique d’un profond malaise ressenti tant par les usagers que par les fonctionnaires ».
- Un décret organise les conditions d’échange et de partage d’informations entre professionnels médico-sociaux. Il prévoit notamment que « les professionnels participant à la prise en charge d’une même personne peuvent […] échanger ou partager des informations relatives à la personne prise en charge ». Cette possibilité est toutefois assortie d’une double limite. D’une part, ces échanges ne peuvent intervenir que dans le strict périmètre des missions respectives des professionnels concernés. D’autre part, ils ne peuvent concerner que « les seules informations strictement nécessaires à la coordination ou à la continuité des soins, à la prévention, ou au suivi médicosocial et social de ladite personne ».
Rien ne va plus dans le Nord…
- Après le suicide d’Émilie Loridan, maman désespérée : la CAF du Nord s’explique. Luc Grard évoque une « trentaine de contacts » entre la CAF et Émilie Loridan, de janvier à juin, qui a aussi été vue à deux reprises (en avril et mai) par un travailleur social. Une précision pour montrer qu’un certain travail a été fait. C’était pour lui un cas « très atypique » mais dont la CAF, « accusée de tous les maux depuis la révélation de cette affaire », essayait de s’occuper comme tous les autres.
- Lille : contrainte et forcée, Itinéraires retire ses éducateurs de trois quartiers. On ne verra plus les éducateurs de rue d’Itinéraires dans les secteurs difficiles de trois quartiers. L’association de prévention spécialisée, planche de salut des jeunes guettés par l’exclusion, se retire pour faire face à une baisse de 5 % des subventions du Département.
- Dans le Nord, la protection de l’enfance se réorganise après la baisse de dotations. L’heure est aux économies au conseil départemental du Nord. Dans ce contexte, les associations chargées de la protection de l’enfance voient leurs dotations diminuer de 15 % en trois ans. Résultat, 700 places en foyer vont être supprimées d’ici à fin 2018.
2 réponses
Bonjour les liens du 1er et du dernier article ne s’activent pas.
Bonne journée
Michelle
ça y est c’est réparé. Désolé pour cette erreur de manipulation.
Cordialement
Didier