Vous avez votre bac en poche et votre orientation est choisie. Vous visez une profession du travail social (éducateur, assistant(e) social(e), conseillère en éducation sociale et familiale…) Voici pour vous 7 bonnes raison de choisir ces métiers qui, malgré certaines vicissitudes, vous apporteront du plaisir et du sens à ce que vous faites. La pratique du travail social et ses effets sont souvent sous estimés. Certes, parfois des professionnels se plaignent et expriment leur désir de travailler dans un autre domaine. C’est vrai, le travail social est exigeant et « usant ». Pourtant sa richesse et ce qu’il peut vous apporter sont incomparables. Voici pourquoi…
1. Vous défendez la justice sociale et les Droits de l’Homme.
Vous n’en n’avez peut être pas le sentiment mais le travail social est l’un des rares secteur qui permet de vous lever contre ce que l’on peut définir l’injustice sociale. Le travail social vous permet d’être la personne qui a la possibilité, grâce à la relation d’aide, de changer la vie de quelqu’un pour le meilleur. Vous êtes celle ou celui qui peut redonner une lueur d’espoir ceux qui l’ont perdu. Dans le monde actuel en perte de sens c’est essentiel.
2. Vous ne vous ennuyez jamais et êtes fréquemment sollicité
Vous avez à faire face à des défis inattendus. Ce un travail vous oblige à garder les pieds sur terre. Vous aidez les personnes de tout âge, venant de divers horizons et de tous les coins du pays et même parfois de la planète. Si vous êtes à l’écoute sur le terrain, chaque rencontre vous apprend chaque jour quelque chose de nouveau.
3. Ce n’est pas un emploi de bureau
Vous n’êtes pas enfermé dans la routine, le « ron ron » quotidien de 9.00h. à 17.00h. Ce travail vous permet de vous engager avec les autres, de construire quelque chose avec des personnes venues de tous les horizons.
4. Vous faites face à des défis vis à vis de vous même qui vous transforment
Certes, c’est un travail exigeant. Il vous mettra émotionnellement à l’épreuve puisque vous voyez beaucoup de personnes avec des hauts et des bas. Vous êtes obligé de garder votre sang-froid lorsque vous faites face à une crise. C’est sans doute fatiguant, mais c’est aussi une richesse importante car vous êtes au cœur de la réalité humaine. Vous faites face au « réel concret »
5. Tout cela vous en apprend beaucoup sur vous même
Vous rencontrez des personnes et des situations que vous n’aviez, à l’origine jamais pensé qu’elle puissent exister. Vous apprenez à relativiser et à ne pas juger. Vous trouvez au fond de vous même ce qui est bon pour motiver ou apaiser une personne en détresse.
6. Vous apprenez à mesurer la juste valeur des choses et notamment ce qui est essentiel dans une vie.
En rencontrant le coté le plus sombre et le plus inquiétant du comportement humain, vous pouvez aussi mesurer combien votre propre vie est riche et même agréable. Votre connaissance de ces petites « choses » du quotidien qui vous rendent heureux deviennent plus perceptibles. Vous les percevez avec une plus grande sérénité et avec humilité car vous touchez à l’essentiel. vous n’êtes pas dans le « paraître » mais dans l’être.
7. Un sentiment de paix intérieure une fois la journée terminée
Car vous pouvez légitimement être satisfait ce que vous apportez à la société. Votre travail est essentiel. Vous avez pu laisser une marque dans la vie de quelqu’un et sans doute lui pu lui permettre de grandir ou de mieux vivre sa situation en l’aidant à faire des choix pour sa propre vie. Agir avec et pour les autres est assurément ce qui vous rendra plus heureux que si vous cherchez à vous satisfaire avec des choses matérialistes.
(ce texte est une traduction libre et « aménagée » de « WHY GO FOR SOCIAL WORK » de Diksha Kakkar )
Photo : Diksha Kakkar sur son blog à New Delhi
Une réponse
d’accord avec les 6 premiers quant au 7ème, ce n’est pas « un sentiment de paix intérieure une fois la journée terminée » qui m’envahit le plus souvent mais plutôt une inquiétude du lendemain…