Didier Dubasque
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6ème jour du procès du meurtrier de Jacques Gasztowtt, éducateur : les jurés ont suivi les réquisitions en prononçant une peine de 30 ans de réclusion

Florin Safta a été reconnu coupable du meurtre de Jacques Gasztowtt et de la tentative d’assassinat à l’encontre de son ancienne compagne, qui s’était constituée partie civile. Cette peine est assortie d’une période de sûreté de 15 ans mais également d’une interdiction définitive de rester sur le territoire français à la fin de sa peine. Il se voit  retirer l’autorité parentale. Florin Safta a désormais dix jours pour faire appel de cette décision.

  • Procès Florin Safta à Nantes : 30 ans requis pour avoir tué un éducateur. Trente ans de réclusion criminelle ont été requis jeudi à l’encontre d’un homme jugé devant les assises de Loire-Atlantique pour avoir tenté d’assassiner son ancienne compagne et d’avoir tué un éducateur qui s’était interposé dans les locaux de la protection de l’enfance à Nantes en mars 2015. L’avocate générale, Sophie Husson, a demandé à la cour d’assortir cette peine d’une période de sûreté de 20 ans et de prononcer le retrait total de l’autorité parentale de Florin Safta, un Roumain de 36 ans, sur sa fille, et son interdiction définitive du territoire français.
  • Educateur tué : les avocats porte-voix de deux familles anéanties : Six avocats se sont succédé durant cette avant-dernière journée d’audience. L’avocate de la protection de l’enfance, Cécile De Oliveira, a évoqué « ces tisserands que sont les travailleurs sociaux, qui tissent une toile invisible de vie ». Jacques Gasztowtt, ce « héros » qui n’avait pas hésité à risquer sa vie pour sauver celle de Géraldine Pallier, parce que, selon son épouse, « il était un être qui s’exposait au risque », selon Me Farcy
  • Nantes: Trente ans requis contre l’homme qui avait tué un éducateur et poignardé son ex. Trente ans de réclusion criminelle ont été requis jeudi. M. Safta voulait tuer, M. Safta a tué », a lancé l’avocate générale. Condamné en 2012 pour des menaces de mort avec un couteau et des violences volontaires sur la mère de sa fille, Florin Safta a passé « au total 14 ans derrière les barreaux, dix à l’étranger, quatre en France. Quel échec », a commenté l’avocate générale, déplorant les « dénégations » et « l’absence de repentance » de l’accusé tout au long de son procès. Le verdict est attendu en fin de journée.

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