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Service social indépendant : réinventer le métier / Numérique : L’exaspération / Alerte sur la mortalité infantile

Assistantes sociales indépendantes : « Pour retrouver l’essence de notre métier »

Exercer le métier d’assistant social sous le statut d’indépendant : une option de carrière qui peut surprendre, interroger voir parfois agacer. Le magazine Belge  « le Guide Social » donne la parole à celles qui ont choisi ce statut. « Camille Guimbretière et Anne-Emmanuelle Bouillon ont opté pour cette voie méconnue. Un choix qu’elles revendiquent haut et fort. Pour ces deux professionnelles, il permet de revenir à l’essence même du métier, loin des contraintes imposées par les institutions. Rencontre sans langue de bois avec deux membres représentant la Fédération des Assistants Sociaux Indépendants de Belgique (FASIB). »

Beaucoup de questions sont posées. Les assistantes sociales revendiquent leur liberté d’action et le fait de n’avoir à rendre de compte qu’aux personnes qu’elles aident. N’y a-t-il pas un problème au sujet de la rémunération ? « Moi je fais de tout : des gens qui ont largement les moyens aux personnes qui sont au CPAS (service public d’aide sociale en Belgique) et qui galèrent à me payer et avec qui je vais m’arranger ».  Les interviewées rappellent aussi que le service social ne s’adresse pas qu’aux personnes qui n’ont pas de moyens. La palette est très large.

Ces professionnelles sont parfois accusées d’être des profiteuses de la misère humaine… « C’est totalement injuste de nous voir de la sorte ! » déclare Anne-Emmanuelle Bouillon, ASS Indépendante. « Notre motivation pour se mettre sous statut d’indépendant n’est certainement pas l’argent. Après, nous avons un loyer à payer, une famille à nourrir… Cela ne veut pas dire qu’on est appâté par l’argent. « on ne peut pas faire tout gratuitement ». Notre but n’est vraiment pas de faire du fric sur le dos des gens, mais on ne sait pas faire ce métier bénévolement non plus. « On paye des impôts et on ne travaille pas au noir, précise sa collègue. Il faut donc qu’on s’y retrouve financièrement. Mais une chose est certaine : nous condamnons les tarifs indécents et nous œuvrons à une tarification juste de nos services. C’est une des missions de la FASIB dont je suis la présidente… (lire l’article du Guide Social)

 


« Tu seras digitale ma fille » : 17 % des Français se disent exaspérés face au numérique !

Devinez pourquoi ! La lassitude numérique est en train de gagner de plus en en plus de Français. C’est en tout cas ce qui ressort d’un sondage réalisé par BVA rapporté par Elena Scappaticci  dans le magazine Usbek & Rica. Pour les Français, le digital a essentiellement transformé leur vie dans leur gestion des tâches du quotidien, et notamment la gestion des tâches administratives (40%). Le digital a moins bouleversé leurs relations sociales (17%) et amoureuses (7%, mais 15% chez les jeunes).

C’est bien dans le champ administratif (également subi par les travailleurs sociaux) que le problème se pose. Même si nombreux sont ceux qui reconnaissent les aspects positifs de la « révolution numérique », il ne faut pas minimiser cet agacement qui devient exaspération face aux plateformes numérique qui vous laissent seul(e)s avec votre demande. Un schéma publié par BVA / JFD / Madame Figaro permet de bien mesurer le phénomène :

etude BVA numerique

(lire l’article d’Usbek & Rica) (télécharger le sondage BVA)

 


Alerte sur la hausse inquiétante de la mortalité infantile en France

Le taux de mortalité infantile a bondi de 7 % entre 2012 et 2019 en France, selon une étude publiée dans la revue The Lancet le 1er mars. Alice Le Dréau dans le journal La Croix explique que le phénomène n’est pas anodin : « si le taux de mortalité infantile a fortement diminué de 2001 à 2005, puis de façon plus lente de 2005 à 2012, il a ensuite nettement rebondi. Cette augmentation a fait passer la mortalité infantile de 3,32 en 2012 à 3,56 décès pour 1 000 naissances vivantes en 2019 (+ 7 %) ».

La France «s’éloigne de la situation d’autres pays avec des économies développées comme la Finlande, le Japon…». Le pire est que contrairement au Royaume-Uni, il n’existe pas d’études permettant d’expliquer le phénomène. Les enquêtes nationales périnatales montrent que « l’âge gestationnel, l’indice de masse corporelle, et le taux de tabagisme durant la grossesse ont augmenté durant la période d’étude », en France.

« Les critères économico-sociaux jouent aussi un rôle », La journaliste a interrogé Jennifer Zeitlin épidémiologiste et coautrice de l’étude menée par des chercheurs et chercheuses de l’Inserm, de l’AP-HP. « On sait que les femmes vivant dans des conditions de précarité rencontrent plus de risque de naissances prématurées, ou encore, qu’une femme migrante ou étrangère aura plus de difficulté à avoir accès aux soins, donc un suivi médical moins bien assuré. » (lire l’article de La Croix)

 


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Vous êtes allé(e) au bout de cette revue de presse ? Bravo et merci ! Merci aussi à Michelle Flandre qui m’a aidé à la réaliser.

 

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