Ce que le confinement nous apprend du désarroi parental
Les parents en difficulté sont rarement démissionnaires explique Ludovic Gadeau, Docteur en psychopathologie, enseignant-chercheur, psychothérapeute, à l’Université Grenoble Alpes. « Ils sont surtout épuisés et découragés de voir que rien n’est obtenu dans le rapport à leur enfant sans un déploiement considérable d’énergie, et que rien ne semble définitivement acquis sur le plan éducatif ».
Pourtant, dans un premier temps, les échanges téléphoniques et les téléconsultations ont souvent fait apparaître des résultats à rebours de ces craintes. Ainsi, l’état psychique de certains jeunes patients se serait amélioré. Des parents, auparavant dans une posture de fragilité face à leurs enfants, auraient mobilisé des ressources insoupçonnées.
Puis plus loin « Ce que disent au fond nombre de parents qui viennent demander aujourd’hui de l’aide dans les consultations, c’est qu’ils sont en souffrance, perdus, c’est qu’ils ne savent pas comment s’y prendre avec leur enfant. Tout au quotidien est source potentielle de tensions : les préparatifs pour aller sans retard à l’école, les repas, les activités de jeu, les devoirs scolaires, le brossage de dents, la douche, le moment du coucher ou encore les relations dans la fratrie ». (lire l’article paru sur le site The Conversation)
Le nombre d’allocataires de minima sociaux en faible hausse, en attendant le choc du coronavirus
Le Centre d’Observation de la Société nous explique que les données sur le nombre d’allocataires du RSA sont connues après un trimestre. À l’été 2020, elles portent sur la fin mars de l’année et ne reflètent donc encore guère les effets de la crise sanitaire sauf pour la toute fin du mois de mars. À cette date, 1,9 million de ménages touchaient cette prestation, soit 2 % de plus que l’année précédente.
La crise sanitaire récente va avoir de lourdes conséquences, même si son impact sur les moins de 25 ans – écartés du RSA – ne sera pas visible dans les données des allocataires de minima sociaux.
(lire l’article sur le site observationsociete.fr)
« La vérité sort plus facilement de l’erreur que de la confusion » (Francis Bacon)
Reprenant les déclarations contradictoires qui se sont succédées depuis cinq mois sur la nécessité et l’inutilité de s’en munir, Jacques Trémintin s’interroge sur le site de Lien Social quant à la cohérence gouvernementale sur la question du port du masque.
Il illustre cette incohérence par la contrainte faite à en porter dehors, alors que la transmission en plein air n’est pas démontrée. Dans le même temps, cet équipement sera facultatif dans les écoles, à la rentrée scolaire de début septembre.
Le plus aberrant, c’est la suspension d’Anthony Smith, inspecteur du travail par son ministère. Sa faute ? Avoir exigé la mise à disposition de masques pour des salariées d’une association d’aide à domicile. Il est vrai que son injonction date du 15 avril. Sa sanction vient pourtant d’être confirmée le 14 août, soit quatre jours avant que le même ministère du travail ne rende les masques obligatoires … dans les entreprises. Malheur à celui qui a raison avant tout le monde ! Autant d’incohérences ne peuvent que ruiner la crédibilité de nos autorités, conclut-il (lire l’article sur Lien Social)
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