Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Mulhouse : un retraité sans retraite / 50 millions pour l’aide aux jeunes majeurs de l’ASE / CAF : une éclaircie qui pourrait tourner à l’orage

Mulhouse : un retraité sans retraite ni allocation pour cause de dysfonctionnement administratif

Marcel, 65 ans, se retrouve presque sans ressources depuis deux ans, alors qu’il a droit à une retraite. Et, en parallèle, il est ponctionné pour un soi-disant trop-perçu de RSA qu’il n’a jamais touché. Victime de dysfonctionnements administratifs, il tente de survivre.

Lui et sa fille adolescente doivent se débrouiller avec presque rien, et vont être expulsés de leur appartement. Une histoire tellement incroyable, tellement contraire à toute logique, que beaucoup de personnes prennent Marcel pour un menteur – ce qui est pour lui une humiliation supplémentaire. Heureusement, des amis et des associations le soutiennent, et lui permettent de ne pas sombrer, en attendant de réussir à faire respecter ses droits. (lire le long article de

50 millions d’euros pour l’aide aux jeunes majeurs de l’ASE

«Ce n’est pas si souvent que nous sommes amenés à remercier le gouvernement !» explique le député communiste Jean-Paul Dufrègne, le 8 juillet, face au vote d’un amendement  (2408) sur le projet de loi de finances rectificative pour 2020.

L’État ou du moins les députés ont voté un crédit de 50 millions d’euros de  pour participer, jusqu’à la fin de l’année, à la prise en charge par les départements des jeunes de l’aide sociale à l’enfance (ASE) au-delà de leurs 18 ans. Adrien Taquet, secrétaire d’État à la Protection de l’enfance du précédent gouvernement se félicite de ce vote sur cet amendement qu’il avait déposé. (lire l’info du Média Social)

CAF : une éclaircie qui pourrait tourner à l’orage

Pivoine, Assistante Sociale au sein d’une Caisse d’allocations familiales, est souvent très critique sur la façon dont les CAF gèrent les missions de service public qui leur sont dévolues.

Mais là écrit-elle, la pandémie a constitué un progrès étonnant du point-de-vue de l’efficacité du service rendu. Comme toutes les administrations, le confinement nous a amenés à fermer nos portes au public. Mais, tous les agents ont été mobilisés en télétravail, se consacrant à une tâche unique : le traitement des dossiers. Au point que le retard accumulé a été résorbé. Aujourd’hui, toute demande déposée reçoit une réponse dans les 24 heures ! Cela ne s’était pas vu depuis trente ans.

Actuellement, les accueils dans nos locaux, les visites à domicile, les permanences au plus près des allocataires n’ont pas repris. Elle explique que les directions mettent en avant la prévention sanitaire, ne voulant pas mettre en danger leurs agents. « On poursuit néanmoins l’accompagnement des allocataires par téléphone, mais aussi par des rendez-vous individuels physiques sur site. Tout cela est très positif et on peut que se féliciter de cette capacité d’adaptation qui montre combien une institution qui se donne les moyens de se mobiliser peut se montrer très efficiente. Pour autant, l’avenir est lourd de menaces potentielles » (lire cette excellente tribune dans Lien Social)

lire aussi

Cette sélection d’articles a été réalisée avec l’aide de Michelle Verrier Flandre

photo : default 09 @drobotdean  freepik.com

Partager

Articles liés :

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.