Les enfants victimes de violences sexuelles sont âgés de 10 ans en moyenne
Ipsos a publié une enquête sur les violences sexuelles durant l’enfance : 165.000 enfants en seraient victimes chaque année en France. Près de la moitié ont moins de 10 ans au moment des premières violences. Chaque année, selon les chiffres des enquêtes de victimation, on estime que 130.000 jeunes filles et 35.000 jeunes garçons subissent des viols et tentatives de viol. Parmi les répondants de ce sondage interrogés sur internet au mois de septembre, 83% étaient des femmes et 17% des hommes. 22% déclarent avoir subi des viols dans l’enfance, 89% des attouchements et 12% du harcèlement sexuel. Des chiffres assez accablants qui montrent le travail qui reste à engager
« Les violences sexuelles touchent les enfants les plus vulnérables, très jeunes et en situation de handicap », a déclaré lors d’une conférence de presse la psychiatre Muriel Salmona, présidente de l’association Mémoire traumatique et victimologie. Toujours selon ce sondage, près d’une victime sur deux a fait une tentative de suicide, 52% souffrent de troubles alimentaires et 36% de conduites addictives. Selon ce sondage, 4 victimes sur 10 (39%) a en outre connu des épisodes d’amnésie suite aux violences.(lire l’article sur LCI) (lire ici le rapport d’enquête publié sur le site de mémoire traumatique et victimologie)
Le nombre de coupures d’électricité pour facture impayée s’envole
Les Français ont de plus en plus de mal à payer leurs factures d’énergie. C’est le constat alarmant que dresse ce mardi le Médiateur national de l’énergie. Selon les données que lui ont été transmises par les fournisseurs d’énergie, le nombre de coupures d’électricité a bondi de 18% et celui de gaz naturel s’est envolé de 10% au premier semestre par rapport à la même période en 2018 indique le Figaro.
Près de sept millions de ménages sont considérés comme étant en situation de précarité énergétique. Plongés dans le noir, éclairés à la bougie, dans l’incapacité de chauffer leur nourriture… Les conséquences sont pour eux dramatiques précise le journaliste Hayat Gazzane. Il conclut son article en indiquant que les personnes concernées peuvent prendre rendez-vous avec les services sociaux de sa commune ou de son département. «Ils peuvent contacter le correspondant solidarité-précarité du fournisseur pour négocier une facilité de paiement et informer sur les conditions et démarches pour bénéficier des différentes aides existantes». (lire l’article du Figaro)
Revenu universel d’activité : Le gouvernement ressort sa plateforme participative, mais pour faire quoi au juste ?
Le journal 20 minutes pose cette question pour rappeler qu’avec ce nouvel outil participatif, le gouvernement entend montrer qu’il est à l’écoute des Français sur ce sujet sensible. « Une réforme qui touche massivement nos concitoyens doit être bâtie avec eux » a affirmé mardi Christelle Dubos, secrétaire d’État auprès de la ministre de la Santé.
La plateforme permettant de recueillir votre avis est ouverte jusqu’au 20 novembre. « En attendant la présentation l’année prochaine du projet de loi sur le revenu universel, chacun est donc incité à donner son avis sur ce grand chambardement. Concrètement, il suffit de se rendre sur le site « consultation-rua.gouv.fr » pour participer. L’internaute peut ensuite se prononcer (« d’accord », « mitigé » ou « pas d’accord ») sur plusieurs questions. Par exemple : « le RUA doit-il être versé en fonction des revenus de la personne ou du couple ? ». Il peut également donner les raisons de son vote, ou ajouter une nouvelle proposition ». (lire l’article de 20 minutes)
et aussi
Les travailleurs sociaux mobilisés contre la déshumanisation des services
« Ici c’est la f’Ain du travail social « , » Déshumanisation généralisée « , » Travail social dégradé, public négligé « , » Non à l’ordinateur entre l’usager et le travailleur social, priorité à la relation , » Dégradation globale « , » Travail social menacé , nos enfants en danger de l’action sociale « …Les banderoles accrochées ce lundi aux grilles de la Préfecture ont attesté du malaise exprimé par le collectif des travailleurs sociaux de l’Ain créé en début d’année à l’initiative d’un groupe d’assistantes sociales scolaires. Un collectif qui, à l’occasion d’une manif groupant environ 150 personnes, est venu soutenir les travailleurs sociaux, médico-sociaux et secrétaires du conseil départemental en grève à l’appel de trois syndicats (CGT, CFDT, FO).
La Voix de l’Ain a rencontré les professionnels qui parlent de la crise de sens des métiers du social. « Globalement, le collectif estime que, face aux différentes évolutions technologiques, aux restrictions budgétaires et à la dégradation des conditions de vie des personnes, c’est une véritable crise de sens des métiers du social qui est posée et s’intensifie. » Alerter, ne pas se taire sur les dérives que subissent nos métiers, c’est nécessaire » a dit une syndicaliste dans une intervention ponctué par des applaudissements ». (lire l’article de la Voix de l’Ain)
photo : Enrique Saldivar Punishment Prise le 14 octobre 2008 Certains droits réservés
Revue de presse réalisée avec le concours de Michelle Verrier Flandre